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Produits phytosanitaires interdits : une centaine de nouvelles solutions sur le marché d’ici un à deux ans

Le ministère de l’Agriculture a indiqué que 101 solutions autorisées ailleurs en Europe sont en cours d’examen par son agence sanitaire, l’Anses. Considérées comme présentant un intérêt, elles sont destinées à remplacer des molécules qui vont être interdites.

Local de stockage des produits phytosanitaires.
Le ministère de l’Agriculture affirme avoir dénombré « 778 solutions supplémentaires d’intérêt fort ou moyen » disponibles dans d’autres Etats-Membres de l’Union Européenne.
© Réussir

A l’occasion de son point presse du 12 juillet, faisant un premier bilan du Comité des solutions et alternatives aux produits phytosanitaires interdits, le ministère de l’Agriculture affirme avoir analysé « 262 usages sur 55 cultures », et dénombré « 778 solutions supplémentaires d’intérêt fort ou moyen » disponibles dans d’autres Etats-Membres de l’Union européenne.

101 dossiers ont été déposés par les industriels auprès de l’Anses

Le comité des solutions a retenu 400 solutions qui représenteraient un intérêt à être utilisés en France. Pour 101 d’entre elles, les industriels ont d’ores et déjà déposé un dossier à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) pour obtenir une autorisation de mise en marché (AMM) ou une extension.

« La grande majorité de ces nouveaux produits seront sur le marché à court et moyen terme, c’est-à-dire un et deux ans », prévoit-on au ministère de l’Agriculture. Ils devraient permettre de remplacer des molécules qui vont être interdites.

L’enjeu est aussi de lutter contre la concurrence déloyale

Un prochain Comité des solutions se déroulera à la rentrée. Regroupant les représentants de la profession agricole et les acteurs institutionnels (DGAL, Anses, Inrae, Acta…), son objectif est de trouver des solutions molécule par molécule, et usage par usage aux difficultés rencontrées par les agriculteurs. La démarche vise également à s’assurer de la concurrence loyale au sein de l’Union européenne et à identifier des solutions alternatives économiquement soutenables.

Ces travaux viennent compléter la stratégie Ecophyto 2030, et notamment le plan d’action pour l’anticipation du retrait des substances actives et le développement de techniques alternatives de protection des cultures (Parsada) dont la première vague a été lancée en début d’année.

Marie-Christine Bidault avec Agra presse
 

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