Une expérimentation de 18 mois a été engagée par le gouvernement pour définir, d’ici à fin 2021, un affichage environnemental destiné aux produits alimentaires, basé sur la méthode de l’analyse de cycle de vie (ACV).
Considérant que cette méthode présente « de nombreuses lacunes et limites », l’Itab (Institut de l'agriculture et de l'alimentation biologique) et ses partenaires scientifiques ont décidé de proposer un projet dans le cadre de cette expérimentation, « afin d’éclairer les options concrètes permettant d’améliorer ou de suppléer les données ACV ».
Les catégories d’impact qui seront prioritairement travaillées concernent la biodiversité, l’impact des pesticides sur la santé humaine et les écosystèmes, l’impact carbone et notamment le stockage du carbone dans les sols, ainsi que l’impact en matière de bien-être animal, l’accès plein air, ou encore l’usage des antibiotiques.
Les résultats des différents projets devraient être remis fin juin 2021. Considérant que ce temps est très court, l’Itab « demande que l’intégralité des 18 mois prévus pour contribuer soit maintenue ». « La moitié des 20 structures qui participent ont ainsi déposé leur dossier il y a moins de trois semaines et en pratique, il n’y aura eu que 9 mois, et non 18 mois comme prévu dans la loi, entre le lancement de l’appel à projets et la fin de l’expérimentation », fait valoir l’Itab dans un communiqué.
Et de conclure, « les politiques publiques qui seront basées sur ces travaux méritent en effet mieux que cette précipitation ».
