Aller au contenu principal

« Avec une bonne préparation en amont, mon contrôle PAC s’est bien passé sur mon exploitation dans la Marne »

Jérémie Debaire est agriculteur à Linthelles, dans la Marne. Il explique comment il s’est préparé au contrôle PAC qu’il a eu fin 2024 sur le volet phytosanitaire de la conditionnalité, et ce qui a été regardé par le contrôleur.

<em class="placeholder">Jérémie Debaire, agriculteur à Linthelles, dans la Marne.</em>
Enregistrer ses pratiques sur un logiciel sécurise le contrôle, estime Jérémie Debaire.
© J.Debaire

« J’ai eu un contrôle conditionnalité sur la gestion des phytosanitaires en novembre 2024, mon premier contrôle en tant qu’exploitant. J’ai été prévenu une quinzaine de jours avant, ce qui m’a permis de prendre le temps d’appeler la FDSEA de mon département pour savoir comment le contrôle allait se passer. Ils m’ont fourni des guides récapitulant les points contrôlés et ceux qui posaient souvent problème. J’ai aussi appelé mon cousin qui avait été contrôlé récemment pour avoir son ressenti. Ces informations m’ont permis de bien tout repointer sur mon exploitation.

J’ai vérifié sur mon logiciel de traçabilité que tout était cohérent au niveau de mon registre phytosanitaire. Le logiciel a l’avantage de signaler les éventuelles anomalies par des alertes. Je me suis assuré que les produits étaient correctement rangés dans le local phytosanitaire. Étant audité chaque année dans le cadre de Global Gap [norme de qualité] pour mes pommes de terre, je savais qu’il n’y avait pas de problème.

Pendant le contrôle, la personne a vérifié si j’avais bien mon Certiphyto, les dates de contrôles de mes pulvérisateurs, la présence des EPI (équipements de protection individuelle). Dans le local phyto, le contrôleur a pris au hasard quinze produits et leur numéro d’AMM pour vérifier qu’ils étaient bien homologués en France. Et pour le registre phytosanitaire, il ne m’a demandé que la dernière campagne, c’est-à-dire 2024, alors que j’avais préparé les trois dernières. À la fin du contrôle, nous avons signé tous les deux le compte-rendu, puis j’ai reçu un courrier indiquant que tout était bon.

SCEA du Château, 217 ha de SAU en céréales, betterave sucrière, pomme de terre, colza et luzerne déshydratée.

Les plus lus

<em class="placeholder">Paysage avec diversité culturale.</em>
Telepac 2025 : la rotation des cultures de la BCAE 7 n’est plus obligatoire

La version révisée du plan stratégique national (PSN) de la PAC 2023-2027 vient d’être validée par l’Europe. Pour la PAC…

<em class="placeholder">Plante de datura stramoine en fleur. </em>
« La télédétection du datura par drone me coûte 72 €/ha, mais c’est un outil de lutte indispensable sur mon exploitation des Pyrénées-Atlantiques »

Anne Darrouzet est agricultrice en bio à Bougarber, dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle a mené pendant des années une…

<em class="placeholder">Vincent Prévost, agriculteur à Gueux, dans la Marne</em>
Chardon : « Je garde une attention constante tout au long de la rotation pour limiter cette adventice dans mes parcelles dans la Marne »
Producteur de grandes cultures à Gueux dans la Marne, Vincent Prévost reste vigilant tout au long de la rotation pour limiter au…
champs de céréales bio
Comment obtenir le crédit d’impôt bio en 2025 ?

Le crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique a été prolongé jusqu’à l’année 2025 par la loi de finances 2022 avec…

<em class="placeholder">Les corneilles noires s&#039;attaquent aux maïs surtout entre la levée et le stade &quot;3 feuilles&quot;.</em>
Dégâts de corvidés : prolongation de l’usage du produit Korit 420 FS sur maïs et nouveautés à venir en traitement de semences

Sur maïs, l’emploi du produit de traitement de semences corvifuge Korit 420 FS pour lutter contre les dégâts d'oiseaux, et en…

<em class="placeholder">Visite d&#039;un essais colza organisé par la coopérative Vivescia.</em>
Colza : « Nous recherchons dans le Grand-Est des variétés calmes à l’automne pour les semis de début août, et des variétés très dynamiques pour les semis plus tardifs »
Étienne Mignot est expert innovation agronomique au sein du groupe coopératif Vivescia. Il explique quelles sont les gammes de…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures