Aller au contenu principal

Le goutte-à-goutte enterré en maraîchage bio

Les ateliers Tech&Bio de la station Serail dans le Rhône ont permis d’aborder plusieurs thèmes autour du maraîchage bio, notamment la mise en place du goutte-à-goutte enterré.

Les ateliers Tech&Bio organisés à la station expérimentale de la Serail ont été l’occasion de confirmer cet engouement régional pour la bio qui compte près de 7 000 exploitations en Auvergne Rhône-Alpes. © C.Perrier
Les ateliers Tech&Bio organisés à la station expérimentale de la Serail ont été l’occasion de confirmer cet engouement régional pour la bio qui compte près de 7 000 exploitations en Auvergne Rhône-Alpes.
© C.Perrier

Les ateliers Tech&Bio se sont déroulés mi-septembre sur la station expérimentale légumes Serail à Brindas (Rhône), avec au programme trois thèmes et autant d’ateliers sur le maraîchage intensif sur petites surfaces, démonstrations d’ombrage et blanchiment des abris, et de mise en place du goutte-à-goutte enterré. Sur ce dernier point, Emmanuel Perrier, maraîcher à Peaugres en Ardèche, a témoigné de son expérience avec enthousiasme.

Arroser quand il y a du vent

« Tout d’abord, je n’ai plus aucune vanne manuelle mais plus que des électrovannes sur mon exploitation qui compte une quinzaine de cultures différentes, pour une surface de 4,5 ha à 5 ha de légumes », expliquait-il. L'agriculteur déroule les gaines goutte-à-goutte entre les rangs, de 2 à 10 cm de fond, en fonction du type de culture et de la nécessité de biner. « Depuis l’an dernier, je travaille beaucoup sur l’oignon qui est un gros consommateur d’eau. J’essaie deux à trois arrosages par semaine. C’est surtout en fonction du sol. Chez moi, c’est beaucoup d’argile. Je bine avant et après l’installation du goutte-à-goutte. En rapport à l’aspersion, la parcelle est beaucoup plus propre. » En ne mouillant plus la feuille, le professionnel constate que le mildiou n’est pas dans une situation de confort. « J’ai passé deux traitements à demi-dose », confie-t-il. Autre détail, le goutte-à-goutte permet également d’arroser quand il y a du vent. Il estime à un tiers ses économies d’eau en comparaison de l’aspersion. L’année prochaine, l’agriculteur fera des essais sur le cardon, les courges mais aussi les pommes de terre. Benjamin Gard (CTIFL) a également présenté un bilan de quatre années d’expérimentation de lutte contre les punaises menées dans le cadre du projet IMPULsE.

A lire aussi : Nord : quelle gestion de l'eau pour les légumes ?

Les plus lus

Producteur de myrtilles et ingénieur de l'INRAE préparent  préparent un lâcher de Ganapsis kimorum pour lutter contre Drosophila suzukii à Saint-Julien-du-Gua en Ardèche.
Ardèche : lutte biologique contre Drosophila sur myrtilles sauvages

En Ardèche, début juillet, un lâcher de Ganapsis kimorum, ennemi naturel de Drosophila suzukii, a eu lieu sur myrtilliers.…

annie genevard ministre de l'ag(riculture en visite officielle en PACA
Plan de souveraineté de la filière fruits et légumes : 8 millions d’euros pour la rénovation des vergers

Le dispositif couvre les campagnes 2025-2026 et 2026-2027. La campagne de dépôt des demandes d’aide est ouverte jusqu’au 8…

verger de poires aux pays-bas; visite en juin 2022 congrès interpera
Poire : vers une hausse des récoltes 2025 partout en Europe sauf en France

Le congrès Interpera a dévoilé fin juin les premières tendances de récolte pour cette campagne de poires. Les problématiques…

Une bineuse équipée de moulinets TILT Rotovert, permettant de désherber le rang lors du binage, sur un champ. Devant, le drapeau de l'Unilet
Parsada pour les légumes d’industrie : quelles avancées après un an ?

Un voyage de presse organisée dans les Hauts-de-France par Unilet a été l’occasion pour les opérateurs de la filière des…

animations le long du tour de france par la banane de guadeloupe et de martinique. ambiance carnaval
Banane : « Avant le Tour de France, impossible de passer une mise en avant en été »

La Banane de Guadeloupe et de Martinique fête ses 7 ans sur le Tour de France. Un partenariat coûteux mais rentable, si l’on…

<em class="placeholder">L’Aprel travaille sur deux approches contre les pucerons : des produits de biocontrôle et des auxiliaires de culture.</em>
Biocontrôle en fraises : actionner les leviers contre les pucerons

Avec le non-renouvellement du spirotétramat, pour la culture de fraises, difficile de lutter contre les pucerons. Mais de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site filière Fruits & Légumes
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière fruits & légumes
Consultez les revues Réussir Fruits & Légumes et FLD au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière fruits & légumes