Aller au contenu principal

Vers de nouveaux partenariats éleveurs/céréaliers

De nouvelles références qui chiffrent les intérêts respectifs du céréalier et de l’éleveur.
De nouvelles références qui chiffrent les intérêts respectifs du céréalier et de l’éleveur.
© Ciirpo

Le pâturage des intercultures dans les exploitations de grandes cultures par les brebis d’un éleveur voisin est une technique qui se développe. Ce partenariat est « gagnant/gagnant » pour les deux parties. Pour le céréalier, le fait d’envisager un pâturage le conduit à implanter 3 à 4 espèces fourragères à minima, choisies parmi les légumineuses, graminées, protéagineux et crucifères. Ces mélanges permettent de lutter plus efficacement contre les adventices, de restructurer le sol et de favoriser une plus grande production fourragère. Or, un couvert avec une production de 2 tonnes de matière sèche par hectare se traduit par 40 à 60 kg d’azote par ha sur la culture suivante et 15 % de rendement en plus. Le pâturage n’a pas de conséquence négative sur la structure du sol. Le piétinement est en effet réduit du fait du faible poids des brebis.

Moins de campagnols et de limaces
Le pâturage a également un effet sur la réduction des populations de campagnols et de limaces. D’autre part, la délégation de l’entretien de la parcelle à un éleveur permet un gain de temps non négligeable et une réduction des coûts en évitant sa destruction avec des produits phytosanitaires ou du broyage. Enfin, la matière organique est augmentée (d’autant plus avec un couvert multiespèces). Pour l’éleveur, les couverts végétaux sont une ressource fourragère de bonne qualité alimentaire et facile à pâturer dans la mesure où les espèces semées ont été bien choisies.

Pour en savoir plus, vous trouverez des conseils pratiques et un chiffrage des intérêts respectifs sur www.inn-ovin.fr : « Développer un partenariat autour de vos intercultures ».

 

Les activités du CIIRPO sont financées par l’Union Européenne et les conseils régionaux Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val-de-Loire.

Les plus lus

Comment la France peut aider le Maroc à repeupler son cheptel bovin et ovin ?

Sept ans d'une sécheresse redoutable, couplée aux soubresauts de la géopolitique ont fragilisé l'élevage marocain, si bien que…

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière