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Une piqûre de rappel avec le retour de la FCO

La fièvre catarrhale ovine (FCO), ou maladie de la langue bleue, est revenue sur le devant de la scène avec la découverte d’un veau atteint du sérotype 4, le 6 novembre. Abattu depuis, il a cependant provoqué la fermeture des frontières des pays tiers du côté des exportations de bovins vifs.

La FCO était déjà présente en France sous deux autres formes (sérotypes 8 et 1) depuis près de dix ans. Mais la découverte de ce nouveau cas modifie les règles du jeu international.
La FCO était déjà présente en France sous deux autres formes (sérotypes 8 et 1) depuis près de dix ans. Mais la découverte de ce nouveau cas modifie les règles du jeu international.
© Stéphane Leitenberger

C’est un petit veau de moins d’un mois, arrivé dans une exploitation de l’Allier et en provenance de Haute-Savoie après une étape dans la Loire, qui aura fait le buzz dans le milieu de l’élevage en cette première semaine de novembre. À travers lui, le sérotype 4 de la fièvre catarrhale ovine (FCO) ou bluetongue desease (maladie de la langue bleue) est officiellement arrivé en France. Si le communiqué du ministère de l’Agriculture est tombé le 8 novembre, la maladie avait déjà été confirmée le 6 novembre par le laboratoire national de recherche Anses de Maisons-Alfort (94). Et dès ce jour-là, l’information avait circulé dans la presse régionale, réveillant d’anciennes peurs chez les éleveurs, dont la situation économique n’est pas des plus brillantes. Lors de la conférence grand angle viande du 7 novembre, organisée par l’Institut de l’élevage (Idele), Philippe Dimon, chargé de projet à l’Idele, avait d’ailleurs rappelé que les revenus des éleveurs allaitants avoisinaient le Smic depuis des années. Entre-temps, le veau a été abattu. Sa mère, toujours en Haute-Savoie, a été également détectée positive au sérotype 4. La maladie semblerait donc être passée plutôt par voie placentaire que par voie vectorielle.

 

 

 

Suite de l'article à lire dans le numéro 1434 du 16 novembre 2017 en page 7.

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