Poulestock : un festival rural et musical au domaine de Gravières à Lanobre
L’association Poule Pastel porte un tout nouveau festival qui se tiendra les 6 et 7 juin avec dix groupes programmés, venus de différents horizons pour contenter les amateurs de musique.
L’association Poule Pastel porte un tout nouveau festival qui se tiendra les 6 et 7 juin avec dix groupes programmés, venus de différents horizons pour contenter les amateurs de musique.

Un premier Poule stock festival
C’est une première et peu importe qu’elle tombe les mêmes soirs qu’Aurillac en scène, la fête sera belle promettent les organisateurs à l’initiative de ce Poulestock Festival qui prendra ses quartiers au domaine de
Gravières, à Lanobre, en pleine nature. “Nous avons eu envie d’impulser une dynamique culturelle en créant l’association Poule Pastel l’année dernière, à mi-chemin entre la ruralité cantalienne, d’où la référence aux poules, et la Haute-Garonne et ses couleurs pastel”, présente Arthur Coutaud, qui aura en charge le son et lumière de l’espace DJ les jour J.
Cinq groupes par soir et deux after
La plupart de ses membres sont Cantaliens mais exilés à Toulouse et exercent dans le milieu musical. Ils ont donc l’expérience à la fois du côté artistique et de l’organisation d’événements. D’où une programmation en début d’été, traditionnellement “plus calme pour nous”, et une line-up locale, avec Foolbazard et les Serial dreamers, et toulousaine, “des solos, des duos, du punk,... C’est très éclectique !”, détaille Thibault Coste, lui-même à l’affiche avec Foolbazard et chargé du programme musical. “On vient tous du Cantal, le territoire nous plaît et on veut le mettre en valeur.” Cinq groupes animeront les deux soirées durant lesquelles 250 festivaliers sont espérés.
Sur place, deux associations viendront en renfort de Poule Pastel : Love mi tendeur, pour assurer “une technique aux petits oignons” sur la grande scène. “Nous apportons notre soutien à ce projet d’abord parce qu’on les aime bien et ensuite parce que car c’est audacieux !, apprécie Sophie Rumin-Couderc. On aime bien les gens qui prennent des risques !”
Murathenes(1) accueillera elle sur “son” domaine le festival. “Cet espace est idéal pour un tel événement, estime Émilie Arnaud, présidente de Poule Pastel, qui compte aussi comme membre Jean Puechbroussoux, trésorier, et à la régie technique les 6 et 7 juin. Il y a de la place pour y faire du camping et proposer de la restauration. Nous sommes en plus bien positionnés pour favoriser les échanges, au creuset de Sumène Artense, du Sancy et de la Corrèze.” “Nous souhaitons y mettre en avant nos valeurs : les groupes sont payés comme il faut, il y a la parité, et une ligne écologique avec des toilettes sèches, de la vaisselle en dur..., développe Arthur Coutaud. La quasi-totalité des choses construites pour le festival l’ont été avec de la récup. On va faire quelque chose de chouette !”,
15 000 € de budget
Sur le site, une trentaine de bénévoles seront mobilisés pour l’accueil, la buvette, le montage et démontage... et le samedi après-midi sera plus orienté vers les familles, avec notamment des jeux géants. “Pour les fêtards, deux after auront lieu à l’abri, dans une grange”, poursuit Thibault Coste, tandis que la grande scène est installée en extérieur. Et une fois la page du premier festival Poulestock tournée, il sera temps d’envisager la suite de l’aventure...
(1) L’association Murathenes, spécialisée dans l’éducation populaire, promeut l’inclusion, la diversité et les échanges interculturels, en facilitant, en collaboration avec Erasmus+, la mobilité européenne des jeunes, notamment dans les zones rurales.
La playlist : Alexreste, Géraud Bastar, Janet Mac Lovin and The serial dreamers, Uncut, Grife, Kéméstounaré, Foolbazard, Williams Brutus, Manga Rosa, Sarah Soulard, Maître Grems, Nilsforeal. Une programmation éclectique qui regroupe bossa nova, rock, world music, soul, chanson française, electro/techno, traditionnel réunionnais.