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L’éclosion à la ferme à l’essai avec le couvoir Boyé accouvage

Filiale de Terrena, Boyé accouvage a choisi de tester l’éclosion à la ferme, qu’il a baptisée Écloferme, sur cinq élevages.

P. Le Douarin
© Procédé X-Treck aux Pays-Bas. L'éclosion à la ferme en est encore à ses prémices en France.

« L’éclosion des poussins s’étale de 19,5 à 20,75 jours de développement embryonnaire, explique Jacques Pasquier, responsable de production de Boyé. Les premiers nés n’attendent pas en éclosoir et ont un accès rapide à l’eau et à l’aliment, avec moins de pression sanitaire et de risques de contaminations croisées. L’absence de convoyage et de manipulation des poussins réduit aussi le stress. » Le dispositif repose sur le système Xtreck (Vencomatic), avec les casiers d’œufs fertiles installés sur deux convoyeurs suspendus à la charpente. Les œufs sont apportés à J-3 dans un bâtiment préchauffé à 33-35 °C. « L’investissement est de 20 €/m², indique Dominique Grasset, président de Galliance, qui en est équipé. Il y a plus de travail pour l’éleveur. Le retour sur investissement est estimé entre 6 et 8 ans, avec un gain attendu sur l’indice de consommation. L’alimentation précoce permet un meilleur développement du tractus digestif et donc une meilleure valorisation de l’aliment. » Le système implique trois jours d’occupation supplémentaire et une légère augmentation des consommations énergétiques. Il oblige à pratiquer les vaccinations de l’éclosion à l’élevage.

 

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L'accouvage français doit innover pour s'adapter

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