Le Sud-Est avicole veut maintenir son poids économique
Devant la fin programmée de certains financements, l’Afivol veut se battre pour maintenir le poids de l’aviculture rhonalpine.
« Pessimiste, mais combatif » : ainsi s’est défini Gilles Lassus, président de l’Afivol(1), lors de l’assemblée générale de l’association début juin. Un président qui se déclare inquiet dans une conjoncture difficile et alors que certains financements arrivent prochainement à leur terme. « Il existe un soutien non négligeable à la filière », a-t-il néanmoins reconnu. Au total, les aides institutionnelles bâtiments à la filière avicole régionale se montent à 2,66 millions d’euros pour 2012, auxquels il faut ajouter l’accompagnement financier des opérateurs. Mais certaines lignes de crédits seront taries en 2014. Ainsi, le contrat de plan État-Région prend fin en 2013. « Quels crédits pour 2014 ? », se sont interrogés les professionnels.
Du côté du Plan de modernisation des bâtiments d’élevage, les subventions demandées concernent plus d’une centaine de créations de bâtiments et une dizaine pour l’abattage et transformation, pour un total de 881 000 euros. Mais l’enveloppe restante pour 2013-2014 est limitée à 320 000 euros.
Se donner les moyens de produire « local »
Pour le Plan de performance énergétique, vingt-huit dossiers ont été retenus pour 485 000 euros de subvention, soit les deux tiers de l’enveloppe 2013. De même, dans le Crof 2 (contrat régional d’objectif et de filière), les financements concernant la production et la promotion des produits sont déjà bien entamés.
« Nous voulons croire qu’il y aura encore demain des volailles diversifiées et locales dans l’assiette du consommateur de Rhône-Alpes », a conclu le président.
(1) Association régionale de la filière volaille Rhône-Alpes.