Aller au contenu principal

Le mouvement La Ferme veut mobiliser l’aval

Terres du Sud a mis en place une caisse de financement pour soutenir les investissements dans les bâtiments, sollicitant les fournisseurs comme la distribution.

Terres du Sud a mis en place une caisse de financement des bâtiments.
© L.Roussière

Fin 2024, la coopérative Terres du Sud a défini son plan stratégique sur trois ans, mettant l’accent sur le développement de la production en poulets, en canards et en œufs.

Lire aussi : « Mon bâtiment de canards prêts à engraisser produit aussi du poulet »

Pour Rémi Garnier, directeur de la coopérative depuis un an, le point de blocage au développement de la production est l’absence de prise en charge du coût de construction des bâtiments. « Depuis cinq ans, ce coût a presque doublé, explicite-t-il. Quand nous sommes en négociation avec la grande distribution, nous abordons le prix de revient de la matière agricole, mais jamais le coût des bâtiments. Celui-ci repose sur les éleveurs, qui doivent investir sur quinze ans, sans vision claire sur le marché à aussi long terme. »

Une caisse commune d’investissement

Pour inciter l’aval de la filière à prendre sa part, la coopérative a dû trouver un outil transparent. « La caisse pour développement est portée par la coopérative, mais ne rentre pas dans ses comptes, précise le directeur. C’est un outil copiloté pour que les contributeurs aient une vision constante de la gestion de l’argent investi. » Cette caisse, baptisée La Ferme, peut être abondée par des distributeurs nationaux, mais aussi des restaurateurs ou bouchers locaux, comme par les fournisseurs de la coopérative. Le premier contributeur, l’usine d’aliments de Sainte-Livrade-sur-Lot, dans le Lot-et-Garonne, a investi 50 000 euros annuels. Le montant finance à hauteur de 30 % la construction ou l’aménagement d’un bâtiment. La contribution est convertie en mètre carré de production, puis en nombre de produits pour lesquels la coopérative garantit l’approvisionnement pendant cinq ans.

« Les clients pourront identifier les produits estampillés La Ferme et faire un acte d’achat en soutien à l’agriculture locale », relève Rémi Garnier, avant d’ajouter : « Les produits renvoient vers notre site internet mouvementlaferme.fr, où tout le monde peut consulter les cotisations récoltées, le nombre de projets financés et les contributeurs. »

Rédaction Réussir

Les plus lus

<em class="placeholder">bâtiment pondeuses biologiques Le Gouessant jardin d&#039;hiver aménagement paysager polyculture élevage vaches</em>
Biosécurité des élevages mixtes bovin et volailles : « Une prise de conscience du risque de transmissions de pathogènes entre espèces est nécessaire »

Avec sa double casquette au sein d’Innoval et de la section avicole du GDS Bretagne, Estelle Villéger prône une approche…

<em class="placeholder">Pierre-Yves Olivier, éleveur de poulets de chair sexés à Bréhand dans les Côtes d’Armor, ne manque aucune édition du Space. Il y rencontre des fournisseurs et des ...</em>
« Je vais au Space pour trouver des solutions concrètes pour mon élevage de poulets»

Eleveur de poulets de chair en Côtes d’Armor, Pierre-Yves Olivier s’intéresse notamment aux questions de bien-être animal et d…

<em class="placeholder">Valsoleil en quête de nouveaux poulaillers</em>
Valsoleil en quête de nouveaux poulaillers

Valsoleil a besoin de nouveaux poulaillers pour répondre à la demande des abattoirs locaux et accroître le chiffre d’affaires…

<em class="placeholder">transport de volailles </em>
Transport des animaux : un surcoût estimé à 526 millions pour la filière volailles

Fin 2023, la Commission européenne a annoncé son intention de revoir la réglementation encadrant le transport des animaux, en…

<em class="placeholder">L&#039;accès à chaque site de poules pondeuses se fait avec un véhicule dédié. </em>
Sécurité sanitaire : « Notre site bovin est distant des ateliers pondeuses »

Le Gaec Le Grand Saut s’est diversifié en construisant deux sites de poules pondeuses plein air, à quelques kilomètres du…

<em class="placeholder">Avec ce troisième poulailler, Thierry Clairefond a arrêté l&#039;atelier veau et prévoit l&#039;embauche d&#039;un salarié à l&#039;automne.</em>
« Avec ce troisième poulailler, je me spécialise à 100 % en volaille »

Dans la Drôme, Thierry Clairefond mise sur la demande croissante de poulet standard et une filière locale autour de la…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)