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« La valeur du lisier a doublé »

Dany Martin, en gaec avec son épouse Aurélie, a gardé son autonomie et valorise deux fois mieux son lisier
© DR

"Dès le démarrage de notre atelier de gavage en 2000, on a fait le choix d’investir dans une tonne à lisier de 15,5 m3 avec buse parce que les terres à épandre se trouvent à 14 km aller-retour. Nous voulions pouvoir disposer du matériel à tout moment. L’an dernier, le choix a été d’acquérir un enfouisseur Jeantil de 6 m de large avec 10 disques inclinés, monté sur une tonne de 20,5 m3, pour gagner en temps de transport. Un investissement d’environ 60 000 euros, dont 20 000 pour l’enfouisseur.
Je valorise ce lisier surtout après un blé et au printemps avant le maïs derrière un ray-grass dérobé ou sur de la prairie. Les effets agronomiques ont été immédiats. On s’y retrouve complètement. Sur du ray-grass récolté mi-avril, on a fait sept tonnes de matière sèche en première coupe et sans apport d’azote. Parce qu’on a récupéré l’azote ammoniacal qui était perdu avec la buse palette. Économiquement, le Gaec s’y retrouve aussi en louant son matériel à une ETA, ce qui paie une bonne partie de l’enfouisseur. Par ailleurs, pour concentrer le lisier et économiser du temps de transport, j’ai couvert la fosse et recherche les économies d’eau (abreuvement, lavage). Depuis le passage en logement collectif, l’atelier produit environ 1 000 m3 de lisier avec 2 100 places. La mise aux normes s’est traduite par une baisse des volumes d’un tiers. »

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