Aller au contenu principal

Hygiène des élevages : Comment bien mener sa dératisation

Expert en espèces envahissantes et indésirables dans les élevages, Romain Banse a conçu une méthode d’approche de la lutte contre les rongeurs.

Depuis des millénaires, les rats (ici un rat brun) et souris ont calqué leurs modes de vie, de manière à vivre aux dépens de l’Homme, mais pas souvent en bonne intelligence.
Depuis des millénaires, les rats (ici un rat brun) et souris ont calqué leurs modes de vie, de manière à vivre aux dépens de l’Homme, mais pas souvent en bonne intelligence.
© Torook/tock.adobe.com

Par nature proches des activités agricoles et d’élevage qui leur fournissent le gîte et le couvert, les rongeurs vivent au contact et aux dépens de l’Homme. Mais leur prolifération les rend envahissants, ils détériorent les installations, ils déprécient les matières agricoles et transmettent des pathogènes. Il est donc absolument nécessaire de limiter leur population à un niveau acceptable.

 

 
Depuis des millénaires, les rats (ici un rat brun) et souris ont calqué leurs modes de vie, de manière à vivre aux dépens de l’Homme, mais pas souvent en bonne intelligence.
Depuis des millénaires, les rats (ici un rat brun) et souris ont calqué leurs modes de vie, de manière à vivre aux dépens de l’Homme, mais pas souvent en bonne intelligence. © T. K. Holger/Stock.adobe.com

 

C’est d’ailleurs l’objet du plan de dératisation préventif et curatif personnalisé à chaque site. Chef de produit chez Synthèse Élevage pour les espèces envahissantes, Romain Banse pointe en quatre questions les actions à mener par le responsable d’élevage.

 

 
Jeune ingénieur agronome, Romain Banse a acquis l'expertise des espèces envahissantes au contact du terrain.
Jeune ingénieur agronome, Romain Banse a acquis l'expertise des espèces envahissantes au contact du terrain. © Synthèse Elevage

 

« Le nombre d’excréments et l’ampleur des dégâts sont de bons indicateurs du niveau d’infestation. Ils peuvent être affinés avec la fréquence de passage, la répartition des rongeurs sur le site, leur intensité… Puis pour construire son plan de dératisation et pour bien agir, on doit savoir répondre aux questions « où » et « comment ».

Le « où » définit les zones critiques et à faibles risques (avec l’aide ou non d’un expert).

Le « comment » concerne la méthode de lutte adaptée au rongeur présent, en envisageant sa forme, et en cas d’usage de produit chimique, l’appétence, les résistances, le dosage ou encore le mode d’action. Une fois l’infestation résolue, la démarche préventive permet de détecter l’arrivée des rongeurs, de les repousser (répulsifs) ou d’agir (méthode non chimique) pour empêcher qu’une intrusion ne devienne une nouvelle infestation. »

 

 
Hygiène des élevages : Comment bien mener sa dératisation
© D'après Synthèse Elevage

 

Appatâge réglementé

Depuis 2013, les nouvelles AMM des rodenticides précisent que la pose permanente d’appâts n’a jamais été autorisée, autrement dit qu’elle est interdite. Un traitement chimique, via des appâts, ne peut pas durer plus de 35 jours et les boîtes doivent être visitées tous les 2-3 jours (souris) à 5-7 jours (rats).

 

Les plus lus

Grippe aviaire : où se trouvent les nouveaux foyers de la saison 2025?

Le nombre de foyers de grippe aviaire a fortement augmenté ces dernières jours dans le département de la Vendée, le plus…

<em class="placeholder">Les indices Itavi reflètent les évolutions mensuelles du coût des matières premières rentrant dans les différentes formules d’aliments</em>
L’indice Itavi, au cœur des négociations de la filière avicole

Indicateur clé pour la filière, l’indice Itavi sur le coût des matières premières fait peau neuve pour mieux refléter les…

<em class="placeholder">La priorité de la coopérative Le Gouessant est de mettre l’accent sur le suivi technique avant et après la reprise.</em>
Le Gouessant : « À l’installation, nous sécurisons la marge poussin-aliment »

Pour consolider l’installation des jeunes éleveurs en volailles de chair, la coopérative lamballaise Le Gouessant dans…

<em class="placeholder">Guénaël Le Sourd, directeur d’Huttepain Bretagne, et Philippe Cotillard, responsable de l’activité œufs, entourent Samuel Beunel, aviculteur à Plumelec (56), et sa ...</em>
Production d’œufs : « Grâce à mon deuxième poulailler plein air, je me projette dans l’avenir »

Après avoir appris le métier avec un poulailler de 20 000 poules plein air, Samuel Beunel, installé à Plumelec, dans le…

poulet en élevage - brève LDC
Une revalorisation des marges de 90 millions d’euros déjà engagée chez LDC

 

LDC indique dans un communiqué avoir « déjà engagé la revalorisation des marges des éleveurs et des autres…

<em class="placeholder">Hilaire Bousseau parvient à limiter ses pertes en canetons à 0,4% en moyenne.</em>
« Je sécurise le démarrage de mes canetons »

Pour Hilaire Bousseau, éleveur en Maine-et-Loire, le démarrage des canards est un moment clé pour la réussite du lot. Tout est…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)