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Hendrix Genetics investit pour l’environnement

Le sélectionneur Hendrix Genetics a investi 800 000 euros pour mettre aux normes sa station bretonne de compostage des effluents de ses élevages de pondeuses, de pintades et de dindes reproductrices.

Mi-septembre, après six mois de travaux et un an de mise au point de la « bonne recette », Hendrix Genetics a fait découvrir ses nouvelles installations aux élus et riverains de Saint-Brandan dans les Côtes-d’Armor. Il s’agissait de rassurer une communauté dont certains se plaignaient d’odeurs, « pas toujours imputables à notre station de compostage », souligne Benoît Pelé d’Hendrix Genetics-ISA.

Située sur une ancienne ferme de sélection, la station a été profondément transformée. La couverture intégrale du site de 3 000 m2 a nettement amélioré les conditions de compostage et la qualité du produit final. L’unité traite en moyenne 7 000 à 8 000 tonnes d’effluents secs ou semi-liquides qui donnent 4 000 à 5 000 tonnes de compost normé NFU 440051 et exporté hors Bretagne.

Le processus de compostage dure un mois avec un changement de silo à 15 jours, ce qui relance le compostage. De la paille et des bactéries de fermentation sont également ajoutées. La fermentation aérobie est accélérée par l’insufflation d’air (procédé Ocène) pilotée par la température du tas. « On dépasse rapidement les 70 °C pendant une dizaine de jours », précise Frédéric Rémy, responsable hygiène-sécurité-environnement. Le produit final est ensuite stocké plusieurs mois pour achever sa maturation.

Pour obtenir l’agrément sanitaire s’ajoutant à l’autorisation des installations classées, Hendrix Genetics doit fournir des garanties sur le couple température-durée durant le compostage, et sur la traçabilité des flux de matières et du compost. Benoît Pelé souligne que « cette station est un centre de coûts, dans la mesure où le prix de revient du compost avoisine les 30 à 40 euros/t pour un prix sortie station de 5 à 10 euros/t. »

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