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Grippe aviaire : Premier cas en Bretagne

La préfecture du Morbihan a confirmé mercredi 1er décembre une suspicion d’influenza aviaire sur deux oies d’agrément.

Deux oies ont été détectées positives à un vrius influenza dans le Morbihan
© Pixabay/Kathy Büscher

Deux oies à demeure sur un étang situé au sud du bourg de Languidic ont été détectées positives à un virus influenza aviaire dont le sous-type ni le caractère hautement pathogène n’ont été précisés.

Une zone de contrôle temporaire a été mise en place sur un rayon de 5 km autour de l’étang. Cette zone comprend une partie des communes de Brandérion, Inzinzac-Lochrist, Kervignac, Languidic, Hennebont et Nostang.

L’arrêté préfectoral précisant exactement les périmètres concernés n’était pas encore publié ce jeudi 2 décembre à 12 h, et les autorités (DDPP, DGAL) n’avaient pas officiellement prévenu les instances professionnelles.

Les mesures désormais habituelles de surveillance et de prévention de la diffusion du virus dans les élevages et dans les basses-cours sont prescrites.

La préfecture n’indique pas non plus combien d’élevages de volailles sont englobés dans cette zone,. Selon l’Anvol, une quarantaine d’élevages est recensée dans les communes précitées. Ce secteur est un bassin historique de la production bretonne de volailles. La commune de Languidic abrite deux structures d'abattage : la Ferme de Keryvon pour les volailles de type fermier et Socalys du groupe Galliance, toutes deux  à l’est de Languidic, entre 5 et 10 km du foyer.

Des cas français attendus

Compte tenu du contexte sanitaire européen, la présence de virus IA HP au sud de la Bretagne ne surprend pas. Une vingtaine de foyers ont été déclarés au Royaume Uni et en Irlande, dont certains dans le sud de l’Angleterre. Des oiseaux sauvages ont pu descendre vers la France, en lien avec la météorologie récente (vents venant du nord).

Carte interactive des foyers européens

Ce cas, comme les foyers détectés dans le Nord dans un élevage de pondeuses et en Lorraine sur des oiseaux sauvages confirme bien que les élevages sont entrés dans une période à haut risque épidémique, comme l’indique le professeur Jean-Luc Guérin dans une interview accordée au journal sud-ouest le 1er décembre.

En raison de la très forte pression virale, Jean-Luc Guérin s’attend à des introductions dans des élevages, car les barrières sanitaires ne sont jamais étanches à 100 %. En revanche, la mise à l’abri permet de réduire ce risque par deux ou trois.

Pour les gestionnaires du risque influenza, l’enjeu de ces prochaines semaines ou mois sera est d’être assez réactif et d’avoir les moyens suffisants d’élimination des volailles. Il s’agit d’éteindre rapidement ces foyers et d’éviter l’amplification et la propagation des virus comme ce fut le cas l’an dernier dans le sud-ouest.

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