Aller au contenu principal

Euronutrition investit dans sa station de recherche

Avec son bâtiment aux normes bien-être 2017, Euronutrition agrandit son dispositif expérimental dédié à la digestibilité et à la zootechnie.

Un plateau sous chaque module permet de récupérer les fientes, pour calculer la fraction indigestible des matières premières.
© A. Puybasset

La première génération de coqs Isabrown dédiée aux tests de digestibilité des matières premières a investi l’été dernier le nouveau bâtiment expérimental de la station volaille d’Euronutrition, à Saint-Symphorien, C’EST OU ???. Les coqs sont désormais logés dans des modules plus grands, plus aérés et enrichis d’un perchoir, conformément à la réglementation sur les logements des animaux utilisés à des fins expérimentales applicable au 1er janvier 2017 (1). L’ancien bâtiment de digestibilité a été entièrement refait à neuf et sa longueur a été multipliée par quatre pour rassembler sous un même toit tout le dispositif expérimental de digestibilité et d’essais zootechniques. Conçu par Sérupa, long de 86 mètres avec une ventilation transversale, il comprend quatre salles sur une surface de 1 200 m2 : une pour la digestibilité des coqs, une pour la digestibilité en poulet et dinde et deux autres pour les essais zootechniques, soit un total de 354 modules, conçus selon un modèle unique. « L’intérêt est d’avoir un dispositif polyvalent pour toutes espèces. Il permet d’ouvrir nos essais de digestibilité à l’espèce dinde », précise Bertrand Renouf, directeur d’Euronutrition. Ainsi, un module de 0,84 m2 loge un coq, deux dindes ou 4 à 6 poulets selon leur poids. Il a été fabriqué sur-mesure par Materlap à l’issue d’une réflexion commune entre stations de recherche.

Des modules équipés de compteurs d’eau

Les salles de digestibilité de 42 et 72 modules servent à mesurer la fraction digestible des matières premières. L’objectif est d’affiner les connaissances nutritionnelles pour les intégrer dans les matrices de formulation d’aliment. « Cela concerne autant les nouvelles matières premières (drêches, coproduits…) que celles plus classiques. Il est indispensable de les réévaluer chaque année pour tenir compte de l’impact de la génétique végétale, des pratiques culturales, du climat… Ainsi, près de 80 matières premières sont testées chaque année en coq, principalement après la récolte », précise Bruno Chevé, responsable de la station avicole.

Les salles de 96 et 144 modules sont dédiées à l’étude en conditions maîtrisées de programmes alimentaires. Leur capacité expérimentale a augmenté de 30 % par rapport aux anciens dispositifs. Diverses thématiques sont étudiées : choix des matières premières, présentation de l’aliment, additifs, besoins nutritionnels ainsi que la qualité de viande. « L’abattoir de la station a été modernisé fin 2016 et permet d’aller jusqu’au rendement de découpes », précise Baptise Lepauvre, en charge des visites. La grande salle est équipée de circuits d’eau indépendants avec pompes doseuses pour tester des solutions nutritionnelles (jusqu’à neuf régimes). La seconde est quant à elle équipée de compteurs individuels par module pour l’étude de la qualité et de la consommation d’eau. Il sera aussi possible de réaliser des prélèvements partiels de fientes grâce à un plateau de récupération. Le but étant d’évaluer l’impact des matières premières sur le taux de matière sèche des déjections. Une information précieuse dans un contexte croissant de maîtrise de la qualité de litière et des pododermatites.

(1) Arrêté du 1er février 2013.

Les plus lus

<em class="placeholder">L’éleveur de poules pondeuses, Yves Touzé, a créé une activité annexe de granulation de la fiente issue de ses bâtiments en volière et plein-air. </em>
« Je produis des granulés à partir des fientes de mes poules pondeuses »

Rentable, la production de granulés de fiente de volailles demande toutefois de la main-d’œuvre et de la technicité.

<em class="placeholder">Le bâtiment neuf a mis 7 ans à sortir de terre.</em>
« Mon bâtiment de poulets de chair a mis sept ans à voir le jour »

Le nouveau bâtiment d’Erwan Guillevic, éleveur de volailles de chair à Plaudren dans le Morbihan, était attendu. Présenté lors…

tête de poulet standard
Des ventes en hausse de plus de 15 % pour le leader de la volaille

LDC enregistre une hausse de ses ventes au premier semestre de son exercice.

<em class="placeholder">Emmanuel (à gauche), Sylvain (au centre) et Fabrice Bauchet apprécient la souplesse de fonctionnement que leur apportent des bâtiments polyvalents.</em>
« Nous avons misé sur des bâtiments mixtes canard-volailles »

Bellavol a organisé une porte ouverte au Gaec Bauchet en Vendée qui dispose de deux bâtiments polyvalents canard-volailles de…

Présidente de l'OP oeufs Eureden
Eureden : le challenge de la transformation des bâtiments cage de poules pondeuses

Pour le groupement oeufs Eureden, la transition des bâtiments cage demeure un enjeu. 

Zones de protection et de surveillance IAHP en cours en Vendée et départements limitrophes au 13 novembre 2025
Grippe aviaire : une augmentation des foyers très préoccupante en Vendée

Le nombre de foyers de grippe aviaire a fortement augmenté ces dernières jours dans le département de la Vendée, le plus…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)