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Ancrer le canard de Barbarie dans le haut de gamme

Face à la hausse des coûts de production et à la baisse des ventes, le Comité interprofessionnel du canard à rôtir communique pour relancer la consommation en France et en Allemagne.

La filière Barbarie veut éviter 
le tarissement des exportations vers l’Allemagne, comme ce fut 
le cas en dinde.
La filière Barbarie veut éviter
le tarissement des exportations vers l’Allemagne, comme ce fut
le cas en dinde.
© A. Puybasset

Depuis fin 2012, la filière canard de Barbarie est confrontée au renchérissement des matières premières, avec de fortes conséquences sur les coûts de production. Parallèlement, un recul des ventes a été constaté aussi bien en France (-5 % en 2012 sur l’ensemble canard, - 11 % en filet et -12 % en magret sur les huit premiers de 2013) qu’à l’exportation (-15 % en 2012). Les mises en place ont baissé fin 2012, entraînant un recul des abattages de 8 % sur le premier semestre 2013, recul qui a permis d’écouler le stock constitué fin 2012. « Alors qu’une nouvelle campagne est engagée, et conscient de l’effet « prix » sur le niveau des achats, surtout en période de baisse du pouvoir d’achat, le Cicar a donc développé une communication spécifique pour ancrer le positionnement haut de gamme du canard de barbarie », indique Gilles Le Pottier, délégué général du Cicar.


Consolider les positions en Allemagne


En 2013, l’accent sera notamment mis sur l’Allemagne, qui absorbe plus de 16 000 tonnes de découpes et canards à rôtir entiers, soit 35 % des quantités exportées par la France. « L’exportation reste indispensable pour la filière canard à rôtir puisque 25 % de la production française est exportée, rappelle Gilles Le Pottier. L’Allemagne est notre premier débouché. » Or, le canard de barbarie y est confronté à l’offre internationale, essentiellement tournée vers le canard Pékin, vendu moins cher. De plus, le Barbarie y souffre de la confusion avec le canard mulard gras auquel les Allemands sont très opposés. Pour démarquer le Barbarie du Pékin et affirmer son positionnement haut de gamme, le Cicar investit pour la seconde fois dans une opération de communication « Ente in Chef », copié-collé du « Canard en Chef » mené en France avec des chefs renommés. L’opération se déroulera dans une école de cuisine de Hambourg où des journalistes auront une approche concrète du produit sous l’œil de cuisiniers formateurs et de professionnels du secteur.

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