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OCM
Y aura-t-il une politique viti-vinicole européenne après 2013 ?

Profitant des opportunités financières ouvertes par la nouvelle OCM, la France a tout misé sur des mesures structurantes pour la filière. Les autres pays producteurs préférant financer des aides au revenu. Ce qui augure mal du maintien d’une politique viti-vinicole spécifique après 2013.

© P. Cronenberger

D'aucuns avaient prévenu : vignerons, entreprises, profitez à plein des enveloppes nationales offertes par la nouvelle OCM (organisation commune de marché) à chaque Etat producteur. Ces aides étant prévues pour 5 ans, soit jusqu'en 2013. Au-delà, de cette date, il n'est pas certain que celles-ci soient reconduites et qu'une OCM spécifique vin soit maintenue. Le message a été reçu cinq sur cinq. Les opérateurs français ont massivement opté pour des mesures structurantes, qu'il s'agisse d'aides à l'investissement en matériels, à la promotion ou à la restructuration du vignoble. « Il y a une appétence très forte notamment pour les aides à l'investissement, constate  Christian Vanier, directeur animation des filières chez France AgriMer. Sur le montant nécessaire à l'indemnisation des dossiers déposés depuis un an et demi, nous avons atteint les 165 millions d'euros alloués pour les 5 ans ! Cette mesure connaît un succès fou et montre le dynamisme de la filière, les exploitations sont tournées vers l'avenir. » Le prévisionnel des dépenses en investissement, au vu des dossiers déposés, frôlerait même les 240 millions d'euros, selon certaines sources. D'autres pays producteurs européens ont fait des choix très différents quant à l'utilisation de leur propre enveloppe nationale, privilégiant des mesures plus classiques telles les aides à la distillation alcool de bouche ou aides aux moûts concentrés dont plus d'un les apparentent à des aides au revenu, voire à des mises sous perfusion d'un secteur fragilisé

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