Aller au contenu principal

vallée du rhône
Une solution pour les créanciers de Raphaël Michel ?

L'affaire Raphaël Michel pourrait bien être en passe de se conclure.
© E. Brugvin

Mise en examen avec son dirigeant, la société Raphaël Michel laisse une ardoise de 23 M€, dont 5 M€ de dettes auprès de la production, notamment auprès de 15 caves. Pour les viticulteurs et leurs coopératives, le salut pourrait venir de Labruyère. Le groupe mâconnais fait une offre aux apporteurs de la société Dolia, une filiale du vraqueur de la vallée du Rhône qui collectait et transformait la vendange. Les producteurs créanciers ont reçu un courrier « de proposition d’apurement du passif fournisseur […] dans le cadre juridique d’un plan de redressement de la société ». Labruyère développement et industrie leur offre trois options. Tout d’abord un apurement progressif de la dette sur 8 annuités (1, %, 1 %, 5, %, 8, %, 15, % 20 %, 25, %, 25 %), « avec 50 % de remboursement les deux dernières années ».

Un paiement dès la contractualisation

Une deuxième option s’adresse aux fournisseurs qui s’engagent à poursuivre leurs apports dans des quantités égales ou supérieures à celles de 2015 et 2016. Ces producteurs bénéficieront d’un paiement sur deux ans et demi de la totalité de leurs créances passées « avec paiement dès la contractualisation de nouvelles vendanges ». Le règlement des nouvelles récoltes fera l’objet d’un échéancier « au cas par cas » suivant « un engagement de volume d’affaires associé ». Enfin, la dernière solution consiste en un paiement de 20 % de la créance pour solde de tout compte « dès l’obtention du plan de redressement de Dolia ».

Mais si Labruyère souhaite reprendre les actifs de l’entreprise, elle ne veut pas comparaître pour les faits du prédécesseur, Guillaume Ryckwaert. L’entreprise de Mâcon négocie avec chaque créancier pour voir si un modèle économique est encore viable. Pour les 14 M€ de dettes auprès des banques, l’affaire semble bien engagée. Reste 1 M€ pour des fournisseurs divers et surtout la dette auprès de la production.

Les plus lus

<em class="placeholder">Tracteur New Holland T4.120.F AutoCommand et benne à vendange et machine à vendanger</em>
New Holland - La transmission à variation continue arrive sur les tracteurs spécialisés T4F

New Holland intègre désormais la transmission à variation continue sur ses tracteurs spécialisés.

[Vidéo] Rentabilité : « Mon meilleur investissement sur mon exploitation viticole est un pulvérisateur à panneaux récupérateurs »

Christophe Sabourdy, vigneron en Gironde, s'est équipé d'un pulvérisateur à panneaux récupérateurs pour ses 30 hectares. Il…

<em class="placeholder">Cédric Guy, viticulteur sur 5,30 ha et ETA à Sainte-Gemme, dans la Marne</em>
Dans la Marne : « L’ETA m’a permis d’amortir rapidement mon matériel viticole »

Cédric Guy, viticulteur sur 5,30 hectares et ETA à Sainte-Gemme, dans la Marne, s’est lancé dans la prestation pour…

<em class="placeholder">Tracteur Claas Nexos série 2 CMatic </em>
Claas – La transmission à variation continue sur le Nexos série 2
Claas enrichit son catalogue de tracteurs spécialisés qui peuvent désormais être équipés d’une transmission à variation continue…
<em class="placeholder">Tracteur spécialisé Massey Ferguson MF 3 dans un verger</em>
Massey Ferguson - La transmission à variation continue sur les tracteurs spécialisés

Massey Ferguson propose désormais sa transmission Dyna-VT sur les deux modèles les plus puissants des gammes de tracteurs…

[Vidéo] Rentabilité : « Mon meilleur investissement sur mon exploitation viticole est un châssis de travail du sol »

Joël Fugler, vigneron coopérateur de la cave du Vieil Armand à Soultz-Wuenheim, en Alsace, a investi dans un Acolyte de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Vigne
Consultez les revues Réussir Vigne au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters des filières viticole et vinicole