PRATIQUES OENOLOGIQUES
Un nouvel outil en ligne sur le site de l’IFV
L’IFV, en partenariat avec l’Itab, met en ligne sur son site web à partir de mi-février un nouvel outil destiné à aider les vignerons dans leurs choix sur les pratiques oenologiques.
L’IFV (Institut français de la vigne et du vin) et l’Itab (Institut technique de l’agriculture biologique) ont développé, dans le cadre d’un groupe national de travail FranceAgriMer, un nouvel outil en ligne pour aider les producteurs à faire un choix sur des pratiques oenologiques ou des produits oenologiques. Cet outil, intitulé “ Grille d’évaluation des pratiques oenologiques ” , sera accessible gratuitement à partir de la rubrique “ Outils en ligne ” située sur la page d’accueil du site web de l’IFV www.vignevin.com. “ L’outil a été pensé au départ pour répondre aux questions que peuvent se poser les viticulteurs bio quant à l’utilisation d’un produit oenologique ou d’une technique ”, explique Philippe Cottereau. Le produit est-il autorisé dans telle ou telle charte privée ? À quelle dose ? Est-ce un produit “ naturel ” ou “ naturellement présent dans le raisin ” ? Comment est-il fabriqué ?
Comparer les différents produits
Autant de questions qui trouvent des réponses grâce à cet outil regroupant une multitude d’informations accessibles pour chaque produit ou chaque technique en fonction du type de vin et du moment d’utilisation du produit ou de la technique ou par le biais d’une liste qui les récapitule en totalité par ordre alphabétique. L’avantage de cette base de données est de pouvoir comparer les différents produits entre eux puisqu’ils sont présentés sous forme de tableau. Pour la protection de la vendange par exemple, cinq produits différents sont listés. Pour chacun d’eux sont répertoriés et renseignés : les caract é r i s t i q u e s (composition, nom…) ; l’origine (source OGM ou non…) ; l’utilisation (dose, mise en oeuvre, coût…) ; l’impact sur la santé (impact utilisateur et consommateur, présence du produit dans le vin fini…) ; l’impact sur l’environnement (gestion rejets, énergie dépensée, consommation d’eau…) et la réglementation (règlement européen, règlement européen vin bio tel qui était lors de la dernière proposition, règlements en chartes bio). “ L’outil est voué à évoluer et à être complété au fur et à mesure. Il est aussi tout à fait adapté aux vignerons conventionnels ”, précise Philippe Cottereau. Il est prévu également de compléter les données environnementales, d’élargir la base de données à des vins spécifiques (liquoreux, mousseux) et de compléter ces tableaux comparatifs avec les techniques physiques de façon à présenter en parallèle les produits et les techniques qui permettent de réaliser une même opération et ainsi élargir la grille de choix.