Plantation : main et machine sont complémentaires
Dans certaines situations, planter à la machine peut être une solution avantageuse. Il faut toutefois prendre plusieurs facteurs en compte, comme la longueur des racines.

Pour beaucoup de viticulteurs, planter à la machine est devenu une évidence. « C’est une pratique qui se développe fortement, notamment celle assistée par GPS, témoigne David Amblevert, président de la Fédération française de la pépinière viticole (FFPV). De plus en plus de prestations sont réalisées ainsi, et nombreux sont les opérateurs qui voient le jour. » Plus de la moitié des plantations en France seraient aujourd’hui faites à la machine. Dès lors, faut-il en faire la méthode de référence ? « Les plantations manuelles et mécaniques ne sont pas deux techniques qui s’opposent, mais qui sont complémentaires », éclaire David Amblevert. En effet, toutes les parcelles ou appellations ne se prêtent pas à la machine. Cette dernière est limitée par la pente, le dévers, les terres fortes, les sols très caillouteux qui l’endommagent, et n’est pas très pertinente dans les parcelles biscornues aux rangées courtes.