Aller au contenu principal

C'est dit !
"Les vignerons du Languedoc-Roussillon ne sont pas génétiquement fraudeurs"

Enrichira au sucre ou pas ? Le débat fait rage en Languedoc-Roussillon et Boris Calmette, président des Vignerons coopérateurs, défend la liberté de pouvoir enrichir au saccharose. Sentant le vent tourner le 9 septembre, il s'est fendu d'un communiqué de presse vindicatif.

Boris Calmette, président des vignerons coopérateurs de France : "
Boris Calmette, président des vignerons coopérateurs de France : "
© ME. Koralewski

Boris Calmette, président des Vignerons coopérateurs, s'élève, dans un communiqué de presse, contre des "informations fausses et malveillantes diffusées concernant l'enrichissement de la récolte 2013". Le président dénonce les différences de traitement entre les bassins de production situés dans la partie Sud du pays en la matière. Bordeaux, Charentes, Midi-Pyrénées parviennent à enrichir de façon exceptionnelle sans que l'Etat n'y voit d'objection. "Les vignerons du Languedoc-Roussillon ne sont pas génétiquement fraudeurs comme certains le laissent entendre" indique le président, réagissant à des rumeurs laissant sous-entendre que l'autorisation de chaptaliser serait la porte ouverte aux actes illégaux. Il prévient que la coopération se réserve "le droit de répondre juridiquement" à des propos "diffamatoires" qui laisseraient sous-entendre le contraire. Il insiste également sur le fait que la demande en matière d'autorisation d'enrichir émane d'un grand nombre d'opérateurs. "Plus de 100 présidents ont signé la pétition pour être autorisés à enrichir quel que soit le mode opératoire, ainsi que les trois fédérations IGP (Aude, Gard, Hérault) qui représentent également les vignerons indépendants" rappelle-t-il.

La Fédération régionale des vignerons indépendants du Languedoc-Roussillon a réagi au communiqué de presse de Boris Calmette, s'inscrivant "en faux sur le prétendu soutien à l'adjonction au saccharose" des vignerons indépendants. "Les trois fédération IGP ne représentent pas la position des vignerons indépendants du Languedoc-Roussillon" soulignent ceux-ci. Les caves particulières se félicitent au contraire de "la décision prise par Monsieur le préfet de région sur le dossier de l'enrichissement pour les vendanges 2013, laquelle confirme la demande exprimée lors du dernier déjeuner de travail en préfecture du mois d'août dernier : permettre l'enrichissement par MC/MCR, tout en interdisant la chaptalisation".

La décision d'autoriser l'enrichissement est, à l'heure actuelle, entre les mains de la DRAAF qui aurait pris un arrêté dans ce sens mais pourrait le nuancer.

Les plus lus

Afin de maintenir des rendements corrects, Teddy Martin fertilise sa vigne à raison de 50 à 60 unités d'azote par an, apportées sous forme organique.
« L’entretien du sol de ma vigne m’a coûté environ 1 000 euros par hectare en 2023 »

Teddy Martin, viticulteur marnais, laisse ses vignes étroites naturellement enherbées en plein. Il les tond entre trois et…

« L'entretien du sol me coûte environ 200 euros l’hectare en vigne grâce à l'agriculture de conservation »

Dans le Gers, Jean-François Agut fait rimer économie avec agronomie. En misant sur l’agriculture de conservation, il gagne du…

Le Gers dispose d'une enveloppe de 5,03 M€ afin de venir en aide aux viticulteurs touchés par le mildiou en 2023.
Fonds d'urgence viticole : quel montant par département ?

Le ministère de l'Agriculture a ventilé l'enveloppe d'aide par département. Voici la répartition adoptée.

Les vêtements chauffants apportent un confort lors de la taille des vignes

Nous avons testé des vêtements chauffants pendant la taille, et constaté le gain de confort thermique. Ils séduiront les plus…

Cadre Emisol de Forge Boisnier permettant de réaliser le travail du sol intercep des vignes sur deux rangs à la fois.
Entretien du sol en vigne à moindre coût : trois vignerons témoignent

Il existe plusieurs leviers pour limiter le coût de l’entretien du sol. Combiner les outils, élargir ses vignes, avoir recours…

Pour gérer plus efficacement l'entretien 100 % mécanique du sol, Philippe Sicard a dû chercher une solution adaptée à son sol pierreux
« L'entretien du sol de mes vignes me coûte moins de 400 euros par hectare grâce à la combinaison d'outils et aux doigts Kress »

Philippe Sicard, vigneron en Minervois, a fait évoluer son itinéraire d’entretien du sol en ajoutant un outil complémentaire.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Vigne
Consultez les revues Réussir Vigne au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters des filières viticole et vinicole