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Le syndicat des bordeaux et bordeaux supérieurs souhaite reconquérir le marché du blanc sec

Dans l’imaginaire collectif, qui dit Bordeaux, dit rouge. Mais aux yeux du syndicat des bordeaux et bordeaux supérieurs, la région est aussi une terre de vins blancs secs. Et il compte bien le faire savoir. « Nous voulons renforcer cette identité à l’avenir, lance Marc Medville, vice-président. Historiquement elle fait d’ailleurs partie de notre ADN : la majorité de l’entre-deux mers était en blanc avant les années soixante. » Il faut dire que le marché mondial du blanc est en croissance, et que bordeaux entend bien prendre sa part du gâteau. Le vice-président annonce qu’un plan de communication spécifique est dans les cartons, avec notamment un événement local dédié, au même titre de ce qui a été fait pour le rosé il y a quelques années.
Une étude pour lever les freins au développement du blanc
« Nous voulons également montrer que les bordeaux blancs sont diversifiés ; ce ne sont pas seulement des vins secs pour les crustacés, complète Céline Wlostowicer, secrétaire générale. Avec en plus un bon rapport qualité/prix, ils ont tout pour plaire. » En parallèle, le syndicat mène une réflexion pour identifier ce qui empêche le bordeaux d’avoir une meilleure place dans ce marché et d’être reconnu au niveau mondial. Les blancs secs représentent environ 10 % de la production de bordeaux, et la récolte de 2017 s’élève à 160 000 hl (soit -50 %).