vallée du rhône
Le syndicat général s’attaque à la défense du nom « Rhône »
À l’instar de Champagne, Cognac ou Châteauneuf-du-Pape, le syndicat général des côtes-du-rhône se lance dans une politique de défense du nom « Rhône ». « En 10 ans, le cours du côtes-du-rhône a grimpé de 70 % ce qui attire des convoitises, assure Philippe Pellaton qui entame son quatrième mandat de président du syndicat. Nous passons d’une politique défensive à une stratégie proactive. » Une campagne d’information de tous les metteurs en marché de la vallée du Rhône débutera la deuxième quinzaine de février. En partenariat avec l’Inao, la Direccte et un cabinet d’avocats spécialisé, les dépôts de marque en France seront systématiquement passés au crible. Ainsi, les IGP, sans IG et produits hors vallée du Rhône seront poursuivis. Les produits viticoles et non viticoles utilisant le mot « Rhône », usurpant la réputation de l’appellation souffriront des mêmes foudres. Les appellations comme ventoux, luberon, costières-de-nîmes ou vivarais pourront indiquer « Vignobles de la vallée du Rhône » sur leurs étiquettes si cette disposition figure dans leurs cahiers des charges. Les crus des côtes-du-rhône pourront, s’ils le souhaitent, ajouter sur leurs étiquettes « Cru des côtes-du-rhône » ou « Vignobles de la vallée du Rhône ». Des ODG comme celles de rasteau ou châteauneuf-du-pape n’ont, à ce jour, pas procédé à cette inscription.
Déjà des attaques du syndicat et de l’Inao
Des produits baptisés Rhône-Provence-Languedoc ou Rhône-Méditerranée ont déjà été attaqués par le syndicat associé à l’Inao. Les raisons sociales qui utilisent le mot « Rhône » pourront figurer sur les étiquettes pourvu que leur police de caractères soit au moins deux fois plus petite que le nom de l’appellation.
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