Quand on aime, on ne compte pas !
Le Foll en visite quotidienne au pavillon des vins
Quand on aime, on ne compte pas !
Le ministre de l’agriculture n’a pas boudé le pavillon des vins du salon de l’agriculture. Depuis l’ouverture, Stéphane Le Foll est venu chaque jour.

Stéphane Le Foll sur le Pavillon du vin du SIA où il a annoncé qu'il n'y aurait pas d'aides à la production dans le cadre de la future PAC pour la viticulture. Une nouvelle accueillie favorablement par les professionnels de la viticulture.
©
Marion Ivaldi
Depuis l’ouverture du Salon international de l’agriculture, porte de Versailles, Stéphane Le Foll n’a pas manqué un jour pour venir à la rencontre des professionnels de la filière viticole. Et le ministre s’est laissé tenter par une petite dégustation. Aujourd’hui, c’était l’association marsanne et roussanne, deux cépages savoyards qu’il ne connaissait pas, que le ministre a eu l’occasion de déguster. Et comme l’on trinque (presque) toujours pour un prétexte, le ministre avait apporté son petit lot de bonnes nouvelles.
Pas de DPB pour la viticulture
Il a notamment annoncé qu’il avait été entendu de ses partenaires européens au sujet des paiements de base (DPB). La viticulture pourra en être exclue. Concrètement, la viticulture apparaîtra dans la liste des productions pouvant prétendre à ces soutiens mais sera dotée d’un budget nul et il n’y aura pas convergence des aides. Ce procédé permet de transférer, sans modification législative, des budgets vers la viticulture si, un jour, l’OCM venait à disparaître. Le sujet n’est donc pas clôt, juste repoussé à la prochaine réforme de la PAC… Le ministre n’a, en revanche, pas pu rassurer la filière quant au maintien du budget de l’OCM (prévu à 280 millions d’euros). Jérôme Despey, président du Comité vin de FranceAgriMer, a plaidé sur le caractère impératif d’un maintien du budget.
Le ministre est par ailleurs apparu très convaincu de l’urgence à s’attaquer aux maladies du bois. « Il faut que l’on mette en place une dynamique européenne de recherche. Il en va de l’avenir du potentiel de production » a-t-il déclaré. Il projette de profiter du prochain Conseil pour fédérer ses partenaires afin de mobiliser des fonds de financement afin de doper une recherche plus que lancinante sur le sujet.
Enfin le ministre a annoncé l’organisation prochaine d’un colloque sur le commerce extérieur, projet qu’il avait déjà évoqué le matin même à la Sopexa. Il s’agit notamment d’analyser de façon approfondie les raisons des pertes de parts de marché des vins français à l’export. »Il y a des questions qu’il que l’on se pose. Il faut regarder ce que l’on améliorer. Comment doit-on se structurer sur les marchés internationaux ? » s’est interrogé Stéphane Le Foll. Les réponses sont déjà connues mais peinent à être mise en place. « C’est vrai, reconnaît Jérôme Despey. C’est à la profession de les mettre en œuvre ».
Pas de DPB pour la viticulture
Il a notamment annoncé qu’il avait été entendu de ses partenaires européens au sujet des paiements de base (DPB). La viticulture pourra en être exclue. Concrètement, la viticulture apparaîtra dans la liste des productions pouvant prétendre à ces soutiens mais sera dotée d’un budget nul et il n’y aura pas convergence des aides. Ce procédé permet de transférer, sans modification législative, des budgets vers la viticulture si, un jour, l’OCM venait à disparaître. Le sujet n’est donc pas clôt, juste repoussé à la prochaine réforme de la PAC… Le ministre n’a, en revanche, pas pu rassurer la filière quant au maintien du budget de l’OCM (prévu à 280 millions d’euros). Jérôme Despey, président du Comité vin de FranceAgriMer, a plaidé sur le caractère impératif d’un maintien du budget.
Le ministre est par ailleurs apparu très convaincu de l’urgence à s’attaquer aux maladies du bois. « Il faut que l’on mette en place une dynamique européenne de recherche. Il en va de l’avenir du potentiel de production » a-t-il déclaré. Il projette de profiter du prochain Conseil pour fédérer ses partenaires afin de mobiliser des fonds de financement afin de doper une recherche plus que lancinante sur le sujet.
Enfin le ministre a annoncé l’organisation prochaine d’un colloque sur le commerce extérieur, projet qu’il avait déjà évoqué le matin même à la Sopexa. Il s’agit notamment d’analyser de façon approfondie les raisons des pertes de parts de marché des vins français à l’export. »Il y a des questions qu’il que l’on se pose. Il faut regarder ce que l’on améliorer. Comment doit-on se structurer sur les marchés internationaux ? » s’est interrogé Stéphane Le Foll. Les réponses sont déjà connues mais peinent à être mise en place. « C’est vrai, reconnaît Jérôme Despey. C’est à la profession de les mettre en œuvre ».