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Court-Noué
La dévitalisation n’est pas une solution définitive

Les essais menés par l’Inra et l’Entav à Châteauneuf du Pape montrent que la dévitalisation ne fait que repoussé la contamination de quelques années.

« Notre objectif était d'étudier le deux techniques de lutte contre le court noué : la désinfection et la dévitalisation » a indiqué Olivier Jacquet de la chambre d'agriculture du Vaucluse lors des 12ème rencontres rhodaniennes organisées par Inter Rhône. Cet essai montre que la dévitalisation permet de repousser de quelques années la contamination. Il a débuté en 1995 par la dévitalisation de la moitié de la parcelle d'étude. L'année suivante, les techniciens ont procédé à la désinfection sur certaines parties de la parcelle. Le dichloropropène et l'aldicarbe ont été utilisés. Sur les parties de parcelles simplement dévitalisées, la re-contamination apparaît en 2000 et s'intensifie jusqu'à atteindre 40% de contaminations en 2007. Sur la partie désinfectée, les contaminations apparaissent en 2002 pour atteindre un niveau de contamination proche de 40% en 2007.

Une seule parade : la dévitalisation

« Aujourd'hui, la dévitalisation est  quasiment la seule solution opérationnelle. Elle paraît indispensable à mettre en place sur les vignobles contaminés » poursuit Olivier Jacquet. En effet, l'aldicarbe vient d'être interdit et le dichloropropène est sur la sellette. Son utilisation pourrait être supprimée en 2009. « Il convient maintenant d'étudier deux solutions alternatives : le métam sodium ainsi que le DMDS qui a reçu une autorisation provisoire sur de nombreuses cultures pour la campagne 2008/2009 ». Le DMDS est une molécule qui entre dans la composition des alliacées (ail, oignon...). « Reste à évaluer leur efficacité et étudier les moyens techniques d'incorporation dans le sol ».

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