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Actions syndicales
La défense du revenu au cœur des préoccupations

Lors de la rencontre avec le ministre de l’Agriculture, Michel Barnier, les professionnels ont émis une série de propositions pour défendre le revenu des vignerons. Au cœur des revendications : le sauvetage de la DPI.

L’abaissement du plafond de la DPI a 15 000 euros remet en question la capacité du vigneron a financé un stock important et à rotation lente.
L’abaissement du plafond de la DPI a 15 000 euros remet en question la capacité du vigneron a financé un stock important et à rotation lente.
© P. Cronenberger

Michel Barnier l'avait promis à l'annonce du plan de modernisation : il ferait un point sur l'état de la filière. Et force est de constater le 27 novembre, jour de rendez vous avec les représentants de la filière que la situation économique des ne s'est pas améliorée. C'est ce que la délégation des professionnels a expliqué au ministre en lui proposant une série de mesures pour améliorer la santé financière des exploitations viticoles. Les revendications ont notamment porté sur la volonté du gouvernement de réduire la déduction pour investissement (DPI) à 15 000 euros contre 26 000 euros auparavant. « L'AGPV est très inquiète devant l'intention du gouvernement. La viticulture est particulièrement dépendante de la DPI, puisque c'est le seul dispositif dont elle dispose pour financer les stocks. Une telle évolution reviendra à alourdir la fiscalité des exploitations, ce qui est particulièrement malvenu dans le contexte économique et financier actuel » indique l'Association générale de la production viticole (AGPV). Et de ne pas toucher au plafond de la DPI, ce qui doit être débattu nationalement car la question touche les autres productions agricoles. Ces dernières n'ont pas toutes intérêts à ce qu'il soit relevé, ce qui conduit la FNSEA a réclamé un plafond à 18 500 euros.

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