Aller au contenu principal

Chaptalisation
Jacques Gravegeal prend les devants

Le président de l'IGP pays d'OC s'explique sur sa prise de position concernant une augmentation de la taxe sur le sucre.

Jacques Gravegeal a pris des "précautions oratoires" en demandant que si la taxe sur le sucre était augmentée, il fallait que l'argent retourne à la filière.
Jacques Gravegeal a pris des "précautions oratoires" en demandant que si la taxe sur le sucre était augmentée, il fallait que l'argent retourne à la filière.
© DR

Jacques Gravegeal, président de l'IGP pays d'Oc, est habitué à mettre les pieds dans le plat. Vendredi 7 décembre, il a créé la surprise lors de l'assemblée générale de l'ODG Pays d'oc, quand il a annoncé que "si les pouvoirs publics veulent augmenter la taxe sur le sucre, alors il faut que cette manne financière revienne à la filière viticole". La déclaration a été très mal perçue, notamment par les responsables syndicats présents à l'instar de Boris Calmette, président des vignerons coopérateurs de France. "La vérité est que pour la vendange 2013, il n'y aura pas de MC et MCR disponibles sur le marché". Autrement dit : l'autorisation exceptionnelle de chaptaliser qu'il faudra peut-être prendre en 2013 ne découlera pas de la fin de l'aide aux moûts mais bien d'une pénurie d'approvisionnement. Or l'augmentation de la taxe sur le sucre est une des voies étudiées par l'administration pour rétablir une équité entre les coûts d'utilisation des MC et MCR et la chaptalisation.

Explications

Jacques Gravegeal a néanmoins tenu à s'expliquer sur sa prise de position. "Il n'y a jamais de fumée sans feu. Le ministre de l'Agriculture, lorsque nous l'avons rencontré en août dernier, a indiqué que pour rétablir l'équité il y avait deux voies : celle de l'indemnité (et elle vient de se terminer), ou celle de l'augmentation de la taxe". Fort de ce constat, "je préfère prendre une précaution oratoire et demander à ce que l'argent qui pourrait être prélevé retourne bien à la viticulture. Ainsi, on ne pourra pas nous rétorquer que les vignerons n'avaient pas formulé de demandes précises".

Les plus lus

Afin de maintenir des rendements corrects, Teddy Martin fertilise sa vigne à raison de 50 à 60 unités d'azote par an, apportées sous forme organique.
« L’entretien du sol de ma vigne m’a coûté environ 1 000 euros par hectare en 2023 »

Teddy Martin, viticulteur marnais, laisse ses vignes étroites naturellement enherbées en plein. Il les tond entre trois et…

« L'entretien du sol me coûte environ 200 euros l’hectare en vigne grâce à l'agriculture de conservation »

Dans le Gers, Jean-François Agut fait rimer économie avec agronomie. En misant sur l’agriculture de conservation, il gagne du…

Le Gers dispose d'une enveloppe de 5,03 M€ afin de venir en aide aux viticulteurs touchés par le mildiou en 2023.
Fonds d'urgence viticole : quel montant par département ?

Le ministère de l'Agriculture a ventilé l'enveloppe d'aide par département. Voici la répartition adoptée.

Les vêtements chauffants apportent un confort lors de la taille des vignes

Nous avons testé des vêtements chauffants pendant la taille, et constaté le gain de confort thermique. Ils séduiront les plus…

Cadre Emisol de Forge Boisnier permettant de réaliser le travail du sol intercep des vignes sur deux rangs à la fois.
Entretien du sol en vigne à moindre coût : trois vignerons témoignent

Il existe plusieurs leviers pour limiter le coût de l’entretien du sol. Combiner les outils, élargir ses vignes, avoir recours…

Pour gérer plus efficacement l'entretien 100 % mécanique du sol, Philippe Sicard a dû chercher une solution adaptée à son sol pierreux
« L'entretien du sol de mes vignes me coûte moins de 400 euros par hectare grâce à la combinaison d'outils et aux doigts Kress »

Philippe Sicard, vigneron en Minervois, a fait évoluer son itinéraire d’entretien du sol en ajoutant un outil complémentaire.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Vigne
Consultez les revues Réussir Vigne au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters des filières viticole et vinicole