Universités de Dresden, Geisenheim et Osnabrück
Elwobot, le robot pulvérisateur
Fruit d’une collaboration entre les universités de Dresden, Geisenheim et Osnabrück, le robot Elwobot est doté de quatre roues directrices motorisées électriquement et de quatre turbines par face. À l’avant, un capteur optique détecte les rangs d’arbres ou de vigne, ainsi que les éventuels obstacles, tandis qu’un second capteur analyse en trois dimensions la hauteur de végétation de chaque côté pour piloter les turbines arrière. En cas d’absence d’un pied, la pulvérisation est interrompue. De même, la pulvérisation est interrompue au niveau des turbines concernées, là où la végétation est moins développée, de façon à limiter les pertes de produits par dérive. Ne dépassant pas 1,40 m de large, le robot évolue à 8 km/h dans les parcelles.
Le concessionnaire devenu constructeur
Née dans la tête d’un concessionnaire allemand Carl Hoffmann, la machine à vendanger CH500, dont nous avions déjà fait l’écho dans le numéro de septembre 2015 de Réussir Vigne, s’est vue décerner une médaille d’or au palmarès de l’innovation du salon allemand. Cette machine, qui a déjà trouvé un acquéreur en Alsace, est montée sur la base d’une chenillette à cabine Andreoli UT110 (109 ch). La tête de récolte est installée sur un mât déportable lui permettant de récolter le rang au bord du talus dans les vignobles en terrasse. Elle reçoit cinq secoueurs de chaque côté, des écailles renvoyant la vendange vers un convoyeur unique, et deux extracteurs bas et haut. D’une largeur de 1,20 m, la CH 500 convient aux vignobles à partir de 1,60 m. Sa répartition des masses (75 % sur la partie arrière avec la cabine à plat) devient équilibrée entre l’avant et l’arrière lorsqu’elle descend. Rappelons qu’elle est capable d’évoluer à 4,5 km/h dans les pentes. En option, la CH 500 est dotée d’un treuil pour les vignes très pentues. Un treuil qui peut s’attacher à une remorque basculante spécifique. Cette dernière dispose d’un plateau inclinable latéralement. À chaque fois qu’un rang est récolté, la machine remonte en marche arrière jusqu’à un plateau tiré par un tracteur. Ce dernier avance pour passer rapidement au rang suivi.
La position arrière du poste de conduite offre une vue directe sur la tête de récolte et la vendange dans la benne de 670 l (500 kg) basculant latéralement. En cabine, l’opérateur dispose d’un écran relié à quatre caméras, ainsi que d’un terminal de commande reprenant les principales informations de récolte et mémorisant les réglages, par exemple par cépage. Ajoutons que le nettoyage est facilité par les éléments de la tête de récolte qui s’écartent.
Une tête de récolte sur les grosses chenillettes
Sur les chenillettes 70 et 85 (71 et 87 ch) de 1,10 m de large (vignobles à partir de 1,50 m), le constructeur italien Geier propose une tête de récolte baptisée Kronos. Capable d’évoluer dans les vignobles jusqu’à 80 % de pente avec un treuil, elle reprend le principe de construction de la CH 500, avec une tête de récolte portée et déportable, alimentant une benne de 300 l.
Un cover-crop viticole réglable
Le constructeur allemand Röll s’est vu récompensé d’une médaille d’argent pour son outil de travail du sol à disques dont la largeur de travail varie de 1 à 1,55 m avec deux rangées de cinq disques et de 1,15 à 2 m avec six disques. L’originalité tient dans le système de déport symétrique des deux rangées, grâce à un mécanisme combinant deux glissières et une bielle animée par un seul vérin hydraulique.
Des sécateurs électriques pas si méconnus
Les habitués des sécateurs électriques ne s’y seront pas trompés : les nouveaux sécateurs ASA 65 et ASA 85 du constructeur allemand ne sont pas sans rappeler les sécateurs Felco, avec qui Stihl est partenaire depuis deux ans.
Une version XL du 637
Le Bourguignon s’intéresse au marché d’outre-Rhin et présentait à Stuttgart une version modifiée de l’enjambeur 637, plus haut et plus large, pour s’adapter aux vignobles allemands.
Le Frutteto Tier 4i à venir
Deux semaines après l’avoir présenté au salon italien Eima, Same dévoilait en Allemagne la nouvelle génération de Frutteto. Outre le nouveau capot plongeant, on constate une montée en puissance avec trois modèles à motorisation trois cylindres (75, 88 et 96 ch) et trois modèles quatre cylindres : 88, 102 et 113 ch.