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Crise
Des chiffres et un « ressenti »

Selon Viniflhor, la situation des marchés en 2008 s’est améliorée par rapport à 2007. « Mais il y a les chiffres et le ressenti ».

A 45 semaines de campagne, les cours des vins de table étaient en hausse de 18 %, ceux des vins de pays rouges et rosés de 17 % par rapport à la même période de la campagne précédente. Les augmentations étant encore plus sensibles pour les vins blancs : + 36% en vins de table et + 27 % en vins de pays. « Il est vrai que la précédente campagne a été mauvaise », rappelle Georges-Pierre Malpel, directeur de Viniflhor. « On peut donc parler d'un rattrapage, sans doute insuffisant compte tenu d'une récolte 2007 très faible. Les fondamentaux du marché ne sont donc pas inquiétants au plan macro-économique mais, pour autant, le ressenti général est que la situation ne s'améliore pas ». D'autres éléments sans doute amplifient ce « ressenti » : l'augmentation des charges et du prix des intrants, la baisse des volumes commercialisés et la hausse du prix de l'énergie. Selon Viniflhor, la crise n'est donc pas liée à un problème d'offre et de demande mais la conséquence d'un manque de compétitivité des exploitations. Si les 2 millions d'euros qu'a débloqué le ministère de l'agriculture fin juin ont pu apporté ponctuellement un soulagement au trésorerie des exploitations, sur un plan structurel, pour en finir avec cette crise, il n'y a que l'arrachage communautaire aidé. « Ce qui permettra aux viticulteurs non compétitifs de sortir dignement du secteur ». Selon de premières projections, les demandes d'arrachage pourraient varier de 14 000 ha à plus de 35 000 ha. Pour les autres, ils devront diminuer leurs coûts de production, estime encore Pierre-Georges Malpel. « La libéralisation des conditions de production que va permettre la nouvelle organisation commune de marché et le plan français de modernisation de la viticulture, via l'augmentation des rendements notamment, devrait contribuer à améliorer la productivité des viticulteurs français ».

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