Bientôt une cire 100 % naturelle pour les bouteilles de vin
Les matières plastiques incorporées dans les cires pour améliorer leur découpabilité sont de plus en plus rejetées par les utilisateurs. Les fabricants travaillent à une nouvelle formule qui sera bientôt disponible sur le marché.
Les matières plastiques incorporées dans les cires pour améliorer leur découpabilité sont de plus en plus rejetées par les utilisateurs. Les fabricants travaillent à une nouvelle formule qui sera bientôt disponible sur le marché.
Si la cire traditionnelle est entièrement naturelle car obtenue à partir de sève de pin, elle ne s’avère pas tout à fait adaptée à l’œnologie. « Le problème est qu’elle s’effrite lors de l’ouverture des bouteilles, et il y a des petits morceaux qui peuvent tomber dans le vin ou sur la table. Lorsque la bouteille est consommée dans un restaurant étoilé, ce n’est pas vraiment apprécié », relève Maxime Lepeltier, dirigeant de la société Sesol.
Des essais de formulation en cours de finaliation
Depuis les années 80, de nouvelles formules améliorant la découpabilité de la cire ont été mises au point, mais elles intègrent du plastique, un matériau qui n’a plus vraiment bonne presse aujourd’hui. « Même si nos cires Wax contiennent au maximum 30 % de matière plastique, il y a une vraie demande pour une cire composée uniquement de matières naturelles », ajoute Maxime Lepeltier. Aux contraintes esthétiques et de découpabalité, s’ajoutent des contraintes d’efficacité. « La principale difficulté est de trouver une formule qui permette à la cire de résister à l’humidité des caves de stockage », ajoute Jérémy Bertrand, gérant de Cire Grand Prestige. Après plusieurs années de recherche, les essais de formulation sont en cours de finalisation. « On ne pourra proposer autant de choix de couleurs qu’avec la cire Wax, mais au moins on aura une option pour satisfaire cette demande », se réjouit Maxime Lepeltier.
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