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Avec « Vignobles », les néophytes sont de la partie

Fabrice Arcas et Guillaume Peccoz sont les créateurs du jeu de société « Vignobles ». Ils proposent au grand public une manière ludique de s’initier à l’univers du vin. Et aux professionnels, un cadeau original à exposer au caveau.

Mordus de jeux de société, c’est en équipe que Guillaume Peccoz et Fabrice Arcas, tous deux instituteurs, se sont lancés dans l’aventure « Vignobles ». À l’origine du projet, un concours de création proposé par les éditions Ludocom, dans le cadre du festival "Alors jouons !", en 2011. « Cette année-là, le thème portait sur les vins du Sud-Ouest », précise Fabrice Arcas. Avec un cahier des charges précis : élaborer un jeu familial et accessible à tous, sans tomber dans les questions/réponses et sans s’appuyer uniquement sur le hasard. « Nous étions déjà sensibles à l’univers viticole et quand nous avons vu la carte des vins du Sud-Ouest, cela nous a tout de suite inspirés », se souvient Guillaume Peccoz. Ni une, ni deux, les deux concepteurs se lancent dans un prototype. « Nous avons commencé à faire des recherches et quand nous avons vu toute la diversité des cépages, en tant que joueurs, ça a fait tilt », poursuit-il.

Une version du jeu élargie grâce au financement participatif

Comme tout vigneron, les concurrents doivent vendanger leurs cartes cépages pour pouvoir les utiliser. Il faut ensuite les mettre en tonneaux, avant de réaliser des assemblages et de produire des vins. Et pour coller davantage à la réalité, l’entonnage est un moment critique pour les concurrents. « Car c’est là que l’on révèle ses ambitions et que l’on peut se faire bloquer », éclairent les concepteurs. La version définitive du jeu a pu voir le jour en janvier 2017, grâce à une campagne de financement participatif. Les résultats ont été au-delà des objectifs, ce qui a permis d’étendre les perspectives en proposant un plateau recto verso. D’un côté le Sud-Ouest et de l’autre, la carte de France. « Nous sommes en cours de réflexion pour monter des partenariats avec des cavistes, assure Serge Comba, à la tête des éditions Ludocom. Mais aussi avec des vignerons qui souhaiteraient faire de la revente au caveau. » Et pour convaincre son public, il devrait participer à divers événements professionnels avant la fin de l’année.

« Nous avons commencé à faire des recherches et quand nous avons vu toute la diversité des cépages, en tant que joueurs, ça a fait tilt »

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