Aller au contenu principal

Veaux laitiers : des contrats pour améliorer leur valorisation

Face à un marché du veau sous tension, les interprofessions lait et viande ont travaillé sur un modèle de contrat entre éleveurs laitiers et acheteurs de jeunes veaux.

Depuis deux ans, les interprofessions lait et viande, Cniel et Interbev, se sont rapprochées pour améliorer l’adéquation entre disponibilités et débouchés des veaux laitiers.
Depuis deux ans, les interprofessions lait et viande, Cniel et Interbev, se sont rapprochées pour améliorer l’adéquation entre disponibilités et débouchés des veaux laitiers.
© E. Bignon

Depuis la fin des quotas laitiers, avec la forte diminution de l’engraissement des veaux sur les fermes laitières et la baisse de consommation, la valorisation des veaux laitiers n’a fait que diminuer. La crise sanitaire a encore accentué les difficultés. Depuis deux ans, les interprofessions lait et viande, Cniel et Interbev, se sont donc rapprochées pour améliorer l’adéquation entre disponibilités et débouchés des veaux laitiers. Une piste est la contractualisation entre éleveurs laitiers et acheteurs de jeunes veaux. « Des repères techniques pour la mise en marché des veaux laitiers ont été élaborés, explique Nadine Ballot, du Cniel. Et un modèle de contrat est en cours de finalisation. Cela permettra aux éleveurs laitiers de discuter en amont avec les acheteurs de veau pour mieux répondre à leurs attentes en termes de conformation et poids et donc de plans d’accouplement. »

Une autre piste, qui serait facilitée par la contractualisation, est de décaler des vêlages. « Alors que la viande de veau se consomme surtout en hiver, beaucoup de veaux laitiers naissent à l’automne et en hiver, à une période où la filière veaux de boucherie réduit les places d’engraissement, précise Nadine Ballot. Nous allons étudier la possibilité de décaler une partie des vêlages au printemps. »

Les plus lus

<em class="placeholder">éleveurs laitiers dans leur bâtiment vaches laitières</em>
« Nous sommes passés de 8 300 à 14 500 litres de lait corrigé par vache en cinq ans »
Le Gaec des Landelles, en Loire-Atlantique, a maximisé la production de matière utile par logette. Les divers leviers…
<em class="placeholder">franck et </em>
Élevage laitier bio : « Nous avons le goût de la productivité en Mayenne »

La moyenne d’étable du Gaec Hivert, en Mayenne, s'établit à 8 500 kg de lait en bio. Équipé de deux robots de traite…

<em class="placeholder">jeunes semis de luzerne</em>
Luzerne : sept erreurs à éviter au semis

La luzerne est une culture fourragère exigeante qui réclame de la rigueur et une certaine technicité pour bien démarrer. Tour…

<em class="placeholder">franck et émilie hivert devant leur robot alimentation en bio en mayenne</em>
Robot d’alimentation : « Nous consacrons six heures par semaine à nourrir 140 UGB en bio en Mayenne »

En Mayenne, les associés du Gaec Hivert ont opté pour un robot d’alimentation pour nourrir les vaches, les taries et les…

<em class="placeholder">Distribution de concentrés à des vaches laitières</em>
Produire plus de lait par vache, est-ce vraiment rentable ?
Le contexte de prix du lait favorable incite les éleveurs à produire plus de lait par vache. Si le lait coûte plus cher à…
<em class="placeholder">robot d&#039;alimentation GEA dans la cuisine</em>
Votre production laitière a-t-elle augmenté suite à l'installation d'un robot d’alimentation ?

L’installation d’un robot d’alimentation s’est-elle traduite par une hausse de l'ingestion et de la production laitière chez…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière