Pousse de l'herbe
Pousse de l’herbe : Du soleil au Nord, de la pluie au Sud
A la mi-avril, toutes les mises à l’herbe ont été effectuées, la moitié Nord attend la pluie tandis que le Sud bénéficie d’une belle croissance de la végétation.
A la mi-avril, toutes les mises à l’herbe ont été effectuées, la moitié Nord attend la pluie tandis que le Sud bénéficie d’une belle croissance de la végétation.


La première moitié du printemps 2025 est marquée par une inversion météorologique en France, entre le Nord, ensoleillé et dans l’attente de la pluie, et le Sud, qui connaît des précipitations au-dessus des normales de saison, comme l’indique la deuxième note agro-climatique et prairies d’Idele.
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En Auvergne Rhône-Alpes ainsi que dans les Pays de la Loire, on assiste à un pic de croissance de l’herbe. Plus au sud, en Provence Alpes Côte-d’Azur, les températures fraiches de ce printemps retardent la pousse en altitude, où la mise à l’herbe n’est encore 100% effective. A basse altitude et en plaine néanmoins, les bêtes sont déjà sorties.
En Occitanie, la mise à l’herbe est également en cours, avec des fortes disparités de précipitations entre l’Ouest, assez sec, et les régions montagneuses, largement arrosées.
Une mise à l'herbe repoussée à défaut de portance
En Nouvelle-Aquitaine, le pâturage a été retardé dans le nord de la région à cause d’un défaut de portance des sols, malgré de l’herbe disponible en quantité. Dans le Limousin, les conditions de pâturage sont idéales et au sud de la grande région, le retour du froid aura pénalisé la pousse de l’herbe.
Le Nord de la France affiche des températures dans les normales de saison et autant dans les Hauts-de-France qu’en Normandie, les éleveurs attendent la pluie.
Enfin, dans le Centre Val-de-Loire et le Grand Est, la pousse de l’herbe affiche un retard dû à des températures basses d’un côté et l’absence de précipitations conjuguée à un fort ensoleillement de l’autre.
débrayage et récolte précoce
Il est conseillé de débrayer une parcelle dès lors que celle-ci dépasse les 15 jours d’avance. Pour calculer ceux-ci, il faut connaître le stock sur pied de la parcelle, additionner tous les stocks sur pied du parcellaire et diviser cette somme par les besoins journaliers des animaux.
La récolte des espèces précoces est possible dès que la portance de la parcelle est suffisante et que l’on dispose de quatre jours consécutifs sans pluie. Les espèces comme le ray-grass italien et le seigle sont proches de l’épiaison ou y sont déjà.