Un consensus vétérinaire pour arrêter la castration chirurgicale des porcelets
Les techniques actuellement disponibles ne permettent pas d’assurer à la fois une anesthésie et un contrôle de la douleur suffisants lors de la castration des porcelets. Retour sur les éléments décisifs.

L'anesthésie générale nécessite un équipement complexe.
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C. Reibel

Philippe Le Coz, SNGTV. « Les solutions alternatives à la castration chirurgicale ont fait leurs preuves en France et à l'étranger. »
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D. Poilvet
Sollicitée par la direction générale de l’alimentation (DGAL), la commission vétérinaire SNGTV-AVPO composée de 16 praticiens s’est penchée sur les techniques possibles de contrôle de la douleur lors de la castration des porcelets. « Scientifiquement parlant, aucune de ces méthodes étudiées ne provoque une anesthésie suffisante en qualité et en durée pour garantir un bon contrôle de la douleur, souligne la commission. D’un point de vue pratique, elles sont complexes à mettre en œuvre et demandent toutes une adaptation de la législation. »
Quatre techniques ont été passées au crible des données scientifiques existantes et des appréciations de leur faisabilité en élevage.