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Production de cochettes à la ferme : croisement alternatif ou noyau de truies grand-parentales ?

Le croisement alternatif et la multiplication à la ferme à partir d’un noyau de grand-parentales sont les deux techniques d’autorenouvellement les plus utilisés. Avantages et inconvénients de chacune d’elles.

Source : chambre d'agriculture
Source : chambre d'agriculture
© Infographie Réussir

L’autorenouvellement est essentiellement pratiqué en élevage en faisant du croisement alternatif à partir d’un troupeau de truies croisées. Les éleveurs produisent leurs cochettes avec les meilleures truies présentes sur leur troupeau. Ces truies sont inséminées alternativement avec de la semence de deux types génétiques de verrats de race pure (Large-white et Landrace en général ), pour maintenir une bonne homogénéité génétique du troupeau. L’intérêt principal de cette technique est qu'aucun animal n'entre dans l’élevage. Toutes les truies en production peuvent potentiellement servir à renouveler le troupeau. Il faut cependant bien s’assurer qu’on utilise un verrat de race différente de celle qui domine chez la truie.

L’autorenouvellement à partir de grand parentaux achetés à 110 kg constitue l’autre forme de production de cochettes à la ferme, une technique plus présente dans les grands élevages. Ces truies grand-parentales sont inséminées avec de la semence de verrat d’un autre type génétique (par exemple, Landrace pour des truies Large White). En accompagnement avec les schémas génétiques, l’intérêt de cette technique est de disposer de la même semence de verrat que ceux utilisés par les OSP en multiplication. Le statut sanitaire de ces animaux est généralement garanti. Les éleveurs profitent donc directement des progrès de la sélection. Par ailleurs, le risque sanitaire est limité par le faible nombre d’animaux qui entrent dans l’élevage.

Pour en savoir plus

 

Voir article "Ils produisent leurs cochettes".

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