Aller au contenu principal

Prestor et Aveltis fusionnent et créent Evel’up

Le nouveau groupement devient le numéro 2 en France et le leader des coopératives hors filière.

De gauche à droite : Thierry Gallou, directeur d'Evel'up, Guillaume Roué, président, Olivier Cormier, directeur délégué et Philippe Bizien, président délégué.
© D. Poilvet

Un an après la création du GIE Éleveurs de porcs en France, le nouveau groupement issu de la fusion entre Prestor et Aveltis a logiquement vu le jour à l’occasion des assemblées des deux groupements à Carhaix, le 14 juin dernier. Il est présidé par Guillaume Roué, assisté de Philippe Bizien en tant que président délégué. La direction est bicéphale, avec Thierry Gallou nommé directeur et Olivier Cormier directeur délégué. « Notre projet repose sur deux axes, explique Philippe Bizien. Massifier la vente de nos porcs charcutiers face aux abatteurs qui, eux aussi, se regroupent, et assurer le meilleur prix de revient à notre production pour être compétitif. Nos réussites viendront de la performance technico-économique des élevages. »

Un service R & D doté de moyens importants

Pour cela, en complément de l’encadrement technique, des 30 groupes de travail et Ceta d’éleveurs et des huit commissions de travail thématiques, le groupement s’engage à développer un service Recherche & Développement doté de moyens importants. « Notre rôle est d’accompagner les éleveurs, explique Thierry Gallou. Nous devons être en mesure de répondre à leurs interrogations, sur les pratiques d’élevage, les stratégies à mettre en place, la qualité des produits vendus à nos partenaires abatteurs."

Evel’up entend également valoriser les animaux de ses adhérents sur tous les marchés porteurs, en renforçant notamment ses partenariats avec l’aval. « Les éleveurs ont leur mot à dire. Ils veulent être partie prenante dans la définition des cahiers des charges de leur production. Pour répondre à la demande des consommateurs, on doit être dans la concertation. » Le nouveau groupement entend également tirer profit de son poids sur le marché (20 % de la production nationale, un tiers de la production bretonne) pour assurer la fluidité des enlèvements.

Un prix juste au marché du porc breton

Cependant, même si les signes et labels de qualité tiennent une place importante au sein du groupement, ses dirigeants misent avant tout sur la fixation d’un prix juste au marché du porc breton. « Nous sommes dans un marché mondial. Notre prix de vente ne peut pas être déconnecté de celui des autres places européennes », souligne Guillaume Roué, qui rappelle également que « le MPB est le seul outil de fixation d’un prix public et transparent qui protège les éleveurs ». Les adhérents du groupement auront toujours l’opportunité de souscrire à des contrats tel que celui passé avec JPA-Intermarché qui représente désormais 800 000 porcs par an, tous groupements confondus. Evel’up espère même que d’autres opérateurs se lancent dans ce type de démarche. « Mais c’est une solution parmi d’autres pour sécuriser les trésoreries, pas pour apporter de la plus-value au prix du porc », tient à préciser Philippe Bizien. De même, les dirigeants soulignent que les signes et labels qualité ne fourniront jamais l’essentiel de la nourriture aux habitants de la planète. « Nous voulons répondre à tous les marchés, mais le gros de notre production se fera toujours sous le cahier des charges Le porc français, qui garantit des porcs élevés dans de bonnes conditions, des élevages respectueux de l’environnement et une viande de qualité et tracée. » Guillaume Roué rappelle les objectifs de la filière aux États généraux de l’alimentation : « la montée en gamme concernera 30 % de la production française. C’est le maximum que le marché puisse absorber aujourd’hui ».

En chiffres

Evel’up

1 000 adhérents
4,2 millions de porcs commercialisés par an
180 salariés
20 signes et labels de qualité
5 sites : Landivisiau (siège), Kersaint-Plabennec, Locminé, Plérin, Chateaulin
2 filiales (Evalor et Axiom)

 

Les plus lus

<em class="placeholder">MAternité libertée pour les truies</em>
"Mes truies sont en totale liberté depuis leur entrée en maternité jusqu'au sevrage"

Dans les Côtes d’Armor, Anthony Puel a fait le choix de cases liberté sans bat-flancs pour des truies totalement libres à la…

<em class="placeholder">Graphique = Des résultats toujours bons en 2024Prix perçus, coûts de production et écarts en 2024 (euros/kg carcasse)</em>
Les coûts de production des producteurs de porcs dans le monde ont baissé en 2024

En 2024, les coûts de production des élevages de porcs ont diminué dans la plupart des pays du réseau InterPIG, en lien avec…

<em class="placeholder">Noël Thuret, président du groupement Cirhyo. « Le rôle de notre groupement est de porter ces projets de modernisation tout en prévoyant de céder progressivement nos ...</em>
« Nous consolidons notre volume de production avec les élevages de porcs existants »

Le groupement Cirhyo revendique ouvertement sa volonté d’investir dans des élevages de porcs existants en partenariat avec des…

<em class="placeholder">Jean-François, Jeff et Andy vulquin (à gauche) ont repris en 2022 le site de la SAS Élevage Porcinière dans la Marne, aux côtés de leur groupement Cirhyo représenté ...</em>
Cirhyo accompagne les éleveurs de porcs entrepreneurs

Le groupement de producteurs du Centre de la France Cirhyo aide ses éleveurs adhérents à faire l’acquisition de nouveaux sites…

<em class="placeholder">Dominique Merrant (Ceva Santé animale) avec Laetitia Poret, vétérinaire Agrial et Frédérique Lasserre, SCEA de La Tourangelle.  L&#039;audit Ceva a permis de remettre à plat ...</em>
"Nous avons remis à plat nos pratiques en maternité porcine"

L’audit maternité proposé par le laboratoire Ceva Santé Animale à la maternité collective porcine de la Tourangelle en Indre-…

<em class="placeholder">https://s.mj.run/S8WDb_8drpw background image that embodies the themes of technology, artificial intelligence, innovation, and the future, specifically tailored for a web ...</em>
L’intelligence artificielle débarque dans les élevages de porcs

L’intelligence artificielle commence à voir le jour dans certaines applications dont l'objectif est d'aider l'éleveur de porcs…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)