Préparations de précision et distribution par spires pour le multiphase Sodimel
Chez Christophe Sorre à Pontorson dans la Manche, le multiphase Sodimel prépare les aliments par mélanges jusqu’à 40 kg et les distribue dans les nourrisseurs de son bâtiment post-sevrage-engraissement sur paille par deux lignes de spires.
Chez Christophe Sorre à Pontorson dans la Manche, le multiphase Sodimel prépare les aliments par mélanges jusqu’à 40 kg et les distribue dans les nourrisseurs de son bâtiment post-sevrage-engraissement sur paille par deux lignes de spires.
Post-sevreur-engraisseur depuis dix ans, Christophe Sorre a voulu, en 2015, valoriser son maïs dans les aliments deuxième âge, croissance et finition. C’est donc tout naturellement qu’il s’est orienté vers le multiphase Sodimel qui associe la fabrication des aliments et leur distribution par des spires de 90 millimètres de diamètre dans les nourrisseurs de son bâtiment sur paille. "Je ne voulais surtout pas casser toutes les cases pour passer à une alimentation soupe, qui est par ailleurs moins bien adaptée à un bâtiment sur paille que les nourrisseurs", justifie l’éleveur. Pour stocker son maïs, il n’a eu qu’à installer des murs en béton sous le hangar situé à proximité de la porcherie pour former deux silos couloirs. Il le reprend tous les deux à trois jours au godet, pour le transférer dans un dessileur de 2,4 m3 pouvant contenir jusqu’à 1,2 tonne de la matière première. Christophe Sorre fabrique entre 800 kg et une tonne d’aliment par jour. Avec un taux d’incorporation de 50 % dans les aliments croissance et finition, et de 15 % dans l’aliment deuxième âge, les besoins quotidiens en maïs sont de 500 kg environ.
Les spires permettent des courbes jusqu’à 90°
Le multiphase Sodimel peut fabriquer jusqu’à 40 kg d’aliment par mélange. Le maïs est apporté dans la trémie mélangeuse par une vis élévatrice de diamètre 160 millimètres dont la paroi est en PVC, ce qui supprime les risques d’électricité statique par frottement métal contre métal, propice à des phénomènes de voûtage. Les matières premières sèches (orge, blé et complémentaires) sont apportées par des spires de 90 millimètres. L’ensemble est pesé, puis mélangé, pour être ensuite évacué par une grosse vis de diamètre 160 millimètres qui garantit une vidange intégrale de la trémie. Le transfert des aliments vers les nourrisseurs est assuré par des spires de diamètre 90 millimètres jusqu’à une distance de 60 mètres. Elles permettent de former une courbe jusqu’à 90°. Pour des angles droits ou des plus longues distances, l’aliment est transféré d’une ligne à l’autre par une vanne à grande ouverture. Ces vannes sont aussi utilisées pour la vidange dans les nourrisseurs. "Il est possible de programmer les quantités d’aliment distribuées par nourrisseur et par jour, exactement comme pour une machine à soupe", précise Laurent Questel, technico-commercial Sodimel, qui tient également à souligner l’importance de consacrer un minimum de temps à l’installation. "Par rapport à de l’aliment acheté, on change totalement de configuration. Une fabrique d’aliment a besoin de suivi et d’entretien, ce qui impose d’y consacrer un minimum de temps." Un temps que Christophe Sorre estime à trente minutes par jour en moyenne, en incluant le dessilage du maïs humide. "C’est une opération rentable, car en contrepartie, l’économie réalisée sur le prix de l’aliment permet de rembourser le matériel en trois ans", conclut Laurent Questel.