Aller au contenu principal

Porcelets de qualité : bien nourrir la truie

Améliorer la qualité du porcelet au travers de l’alimentation de la truie est un sujet qui mobilise les nutritionnistes. Les solutions passent par des formulations de plus en plus pointues et des stratégies alimentaires visant à satisfaire les besoins spécifiques tout au long du cycle.

L’alimentation des truies gagne toujours en précision, au niveau de la formulation comme au niveau de l’élevage.
L’alimentation des truies gagne toujours en précision, au niveau de la formulation comme au niveau de l’élevage.
© C. Gérard

Terminée l’époque où l’aliment gestante était globalement le moins cher de la gamme et le moins « technique » ! L’alimentation de la truie est en effet devenue l’un des sujets les plus complexes pour les nutritionnistes et les éleveurs. En cause, bien entendu, la difficulté de concilier l’hyperprolificité et la qualité des porcelets.
Thierry Solignac, responsable nutrition Triskalia, a montré au travers d’une multitude de mesures qu’il existe un effet seuil au-delà de quinze nés totaux, avec un impact négatif sur le poids individuel, l’homogénéité de la portée et les pertes sous la mère.

Apporter les bons nutriments au bon moment

L’objectif est donc d’apporter à la truie tous les nutriments (macro et micro) nécessaires tout au long de la gestation, de l’ovulation à la parturition. Or, les mécanismes physiologiques au cours de cette phase sont complexes. Les nutritionnistes doivent donc prendre en compte ces connaissances dans leurs critères de formulation et trouver dans la panoplie des ressources – additifs, vitamines… – les solutions à des besoins très spécifiques.
L’alimentation des truies gagne donc toujours en précision, au niveau de la formulation comme au niveau de l’élevage. Toutes les études montrent que l’éleveur doit adapter la conduite alimentaire tout au long du cycle et au regard de mesures telles que l’ELD, devenues incontournables, dès la quarantaine. Et dans ce contexte d’adéquation des apports aux besoins, la multiplication des formules ou compléments semble s’imposer. En pratique, l’éleveur pourra, selon ses installations, pratiquer le biphase, voire le multiphase entre le sevrage et la mise bas. Il pourra aussi distribuer des aliments ou compléments spécifiques au cours des phases cruciales, autour de l’IA, avant mise bas…, qu’il travaille avec de l’aliment complet ou qu’il le fabrique.

Les témoignages recueillis dans ce dossier ne prétendent évidemment pas présenter de façon exhaustive les solutions proposées par tous les spécialistes de l’alimentation. Mais ils mettent en lumière la grande technicité indispensable dans le contexte de prolificité encore amenée à progresser.

Les plus lus

<em class="placeholder">Frédéric Lecherf, le chef d’élevage (à droite), avec Inès Pavageau (apprentie MFR Les Herbiers) et Angélique Lecherf. « La bonne entente dans une équipe découle ...</em>
Maternité collective de Matessart en Vendée : près de 40 porcelets sevrés dès la première année

Le travail réalisé par l’équipe de salarié de la SAS Matessart avec les partenaires de la structure a permis d’atteindre des…

<em class="placeholder">Jérôme rondel (à gauche), avec Antonio Beaudet, Eau Sure &quot;Mes cuves d stockage permettent désormais un prélèvement régulier de l’eau, ce qui limite la baisse du ...</em>
« En Côtes d'Armor, mes deux cuves stockent un jour de consommation d’eau de mon élevage porc  »

L’installation de deux cuves de stockage d’eau d'une capacité totale de 15 mètres cubes a permis à Jérôme Rondel, éleveur en…

<em class="placeholder">Les Allemands valident l’immunocastration des porcs mâles</em>
Les Allemands valident l’immunocastration des porcs mâles

Une étude à grande échelle réalisée par des chercheurs de l’université de Munich démontre l’intérêt de l’immunocastration…

<em class="placeholder">L’abattoir de Montfort sur Meu de Cooperl Viande a investi en 2024 dans un dispositif d’étourdissement au CO2.</em>
Les grands abattoirs de porcs français consolident leur production

Après la crise de 2022-2023, les grands abattoirs du Grand Ouest stabilisent leur production et investissent de manière…

<em class="placeholder">Les représentants d&#039;Axiom et de Gènes Diffusion ont officialisé le lancement du verrat XXV, destiné au marché français.</em>
Émeraude, filiale d'Axiom et Gènes Diffusion, lance le verrat XXV

À l’occasion du Space, Axiom et Gènes Diffusion ont annoncé conjointement la mise sur le marché d’un nouveau verrat, issue d’…

<em class="placeholder">En forte concentration sur l&#039;épi de maïs, les mycotoxines ont des effets néfastes sur les animaux.</em>
Récolter tôt, récolter bien : les clés pour limiter les mycotoxines dans le maïs

L’année 2024 a été particulièrement pluvieuse en Bretagne, ce qui a eu pour conséquences d’augmenter les taux de mycotoxines…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)