Noir de Bigorre, le jambon ibérique français
« De l’extinction à l’exception », telle est la ligne de conduite de la filière Noir de Bigorre, qui s’est donné les moyens de ses ambitions en se structurant économiquement et en osant l’éloge du gras.
« De l’extinction à l’exception », telle est la ligne de conduite de la filière Noir de Bigorre, qui s’est donné les moyens de ses ambitions en se structurant économiquement et en osant l’éloge du gras.




« Nous construisons notre filière à contresens de ce qui se fait dans la production porcine conventionnelle. C’est grâce à cela que nous réussissons », soutient Marie-Claire Uchan, directrice du consortium du porc noir de Bigorre. « Apologie » du bon gras, productivité modeste du porc noir, indépendance de la filière par rapport à tout groupement économique… Avec l’obtention d’une double AOC (viande fraîche et jambon), il y a un an, et l’AOP en perspective, le Noir de Bigorre savoure l’étendue du travail accompli depuis 35 ans. Sauvegarde de la race locale, le porc gascon, mais aussi structuration d’une filière qui permet « aux éleveurs de bien vivre de leur métier et donne du sens à ce qu’ils font tous les jours, affirme la directrice du consortium.