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L’essor du photovoltaïque autoconsommé en élevage de porcs

De plus en plus d’éleveurs produisent eux-mêmes leur électricité d’origine solaire grâce à la baisse du coût des panneaux photovoltaïques. D’autant plus que les contrats de vente d’électricité perdent en intérêt.

Les trackers qui suivent la course du soleil constituent une alternative aux installations sur des toitures. Plus chers à l’achat, ils ont cependant un meilleur rendement.
© D. Poilvet

L’électricité solaire pourrait rapidement couvrir une partie significative des besoins énergétiques des élevages de porcs français ! Jusqu’à maintenant, la production d’énergie solaire était cantonnée à la revente sous contrat. Le prix de vente proposé par ces contrats ne cesse de baisser depuis qu’ils existent. Il est désormais très proche du prix de l’électricité achetée à un fournisseur. Alors, autant utiliser les kilowatts produits pour son exploitation. Les arguments ne manquent pas. L’augmentation prévue du prix de l’électricité achetée permet de rentabiliser à coup sûr l’investissement sur le long terme. Par ailleurs, la production à la ferme fige une partie du coût énergétique. Elle contribue donc à stabiliser le coût de production. Les installations ne nécessitent pas de maintenance, donc pas besoin de main-d’œuvre supplémentaire. Enfin, l’image auprès des riverains et des consommateurs est très positive, de l’avis même de ceux qui se sont lancés dans l’aventure du photovoltaïque.

Cependant, l’impossibilité de stocker l’énergie produite impose de dimensionner l’installation pour que toute la production soit utilisée, sinon l’opération perd de son intérêt financier. C’est pourquoi elle ne doit couvrir que le besoin électrique minimum de l’élevage. Par ailleurs, la production photovoltaïque est trop fluctuante sur une journée pour tendre vers une autonomie totale. En pratique, les premières réalisations couvrent entre 15 et 30 % de la totalité des besoins électriques des élevages. La meilleure couverture est pour les post-sevrages engraissements dont la ventilation constitue l’essentiel des dépenses d’électricité. Le coût trop élevé des procédés de stockage (batteries, production d’hydrogène, air comprimé…) ne permet pas de les utiliser pour autoconsommer plus d’électricité solaire. Mais d’après la plupart des spécialistes, il devrait diminuer rapidement ces prochaines années, ce qui permettrait au photovoltaïque de couvrir à moyen terme jusqu’à 70 % des besoins énergétiques des élevages.

Autant utiliser les kilowatts produits pour son exploitation

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