Les Ripp en mode prévention
Rencontre internationale de production porcine. La journée technique organisée à Rennes par Chêne Vert Conseil a décrypté différentes stratégies de prévention pour limiter l’impact des germes pathogènes dans les élevages.

Arnaud Lebret, Porc.Spective. " Contre Actinobacillus pleuropneumoniae, la bactériologie et le sérotypage sont déterminants pour fabriquer l’autovaccin."
©
D. Poilvet

Pauline Berton, Porc.Spective. "Le caractère monosite des élevages et une forte densité porcine dans la région ne doivent pas constituer des freins à la prise de décision."
©
D. Poilvet

Julie Ménard. "Une contamination accidentelle d'un élevage au SDRP a coûté plus d'un million de dollars à l'entreprise!"
©
D. Poilvet

La présence de fibrines sur la plèvre ou le péritoine est symptômatique de Streptococcus suis, mais elle peut aussi provenir de Haemophilus parasuis.
©
D. Poilvet
Dans un contexte de démédication, toute solution est bonne à prendre pour limiter les traitements antibiotiques et la propagation des pathogènes dans l’élevage. L’expérience des Québécois, soumis durement à la diarrhée épidémique porcine (DEP) en 2014, prouve que la biosécurité externe est un moyen efficace de juguler cette pathologie redoutable. En France, des protocoles d’éradication du virus du SDRP sur le cheptel truies sont désormais bien au point en associant la vaccination et la biosécurité. Le cabinet vétérinaire Porc. Spective s’appuie sur un réseau de 23 élevages pour prouver leur efficacité. Enfin, les autovaccins, utilisés depuis longtemps en production porcine, sont toujours aussi efficaces.