Aller au contenu principal

L’élevage Niva applique le modèle danois

Avec son élevage de 10 500 truies intégré dans une filière verticale complète, l’agro-holding Niva veut abaisser ses coûts de productions par la technique.

Avec 15,2 nés vivants par portée, 32,5 porcelets sevrés par truie et par an, un indice de consommation engraissement à 2,85… les performances techniques annoncées par Vitaly Shakil, le directeur de production de l’élevage Niva à Pereyaslovshiny, au sud de Kiev, impressionnent. Difficile de confirmer ces chiffres sur le terrain, puisque la peste porcine rend impossible toute visite de l’élevage. Cependant, les dirigeants mettent tout en œuvre pour obtenir des performances dignes des meilleurs élevages européens. Les bâtiments d’élevage sont répartis sur neuf sites implantés autour de l’usine d’aliment. Leur moyenne d’âge est faible, puisque les premiers datent de 2005. Comme pour la plupart des élevages industriels du pays, Niva a fait appel à des équipementiers européens (les danois Skov et Skiold). La génétique est également danoise (Danbred). Pour préserver le statut sanitaire de l’élevage, l’autorenouvellement est assuré par des importations de verrats en provenance du Danemark. L’élevage a été épargné jusqu’à maintenant de la peste porcine par des mesures drastiques de biosécurité. Les salariés séjournent deux semaines dans l’exploitation, sans pouvoir retourner chez eux. Ils ne travaillent pas la semaine suivante. L’élevage de porcs à leur domicile est strictement interdit. Des contrôles sont faits régulièrement par le service de sécurité de la société.

21 500 hectares de SAU

Niva exploite également 21 500 hectares de SAU qui assurent l’alimentation des porcs. « Grâce au fumier et au lisier de l’élevage, les rendements des céréales ont augmenté de 15 quintaux à l’hectare », soutient Vitaly Shakil. L’exploitation possède aussi une usine d’aliment et triture sa production de soja pour en faire de l’huile et du tourteau qui entre dans la composition des formules d’aliment.

Pour le moment, Niva n’abat que le quart de sa production de porcs. Un abattoir neuf aux normes européennes est en projet pour abattre toute la production. L’objectif affiché est de pouvoir à terme exporter vers l’Union européenne.

En chiffres

L’exploitation Niva

10 500 truies et la suite réparties sur neuf sites de production
300 000 porcs produits par an
21 500 hectares de SAU
93 000 tonnes de stockage de céréales
1 usine d’aliment (120 000 tonnes par an)
1 abattoir (75 000 porcs par an)
1 unité de production de charcuterie
1 réseau de points de vente dans la région de Kiev

Les plus lus

<em class="placeholder">Tous les matins, Dominique et Philippe Gautier prennent leur petit déjeuner avec leurs salariés dans une ambiance conviviale.</em>
Comment ces éleveurs de porcs bretons ont fait évoluer leur exploitation pour fidéliser leurs salariés
Dans leur exploitation porcine, Dominique et Philippe Gautier ont fait évoluer leurs pratiques managériales : vestiaires…
<em class="placeholder">De gauche à droite : Pierre Morfouace, Niels Veille (apprenti), Jules Chaton et Noémie Studer</em>
"Physior est un concept d'élevage porcin alternatif prometteur"

Pierre Morfouace et ses deux salariés dressent un bilan très positif de leur élevage alternatif conçu selon le concept Physior…

<em class="placeholder">Une unité de méthanisation</em>
Pourquoi la rentabilité de la méthanisation en élevage porcin s’améliorera avec le marché du carbone ?
La mise en place de paiements carbones favoriserait l’investissement dans des méthaniseurs pour un plus grand nombre d’…
<em class="placeholder">Les truies sont en totale liberté durant toute leur carrière sur l’exploitation.</em>
Le concept d'élevage porcin alternatif Physior renforce le bien-être animal

Le nouveau concept de bâtiments Physior mis en place par Le Gouessant dans un élevage des Côtes d'Armor se caractérise par…

<em class="placeholder">L’exposition aux poussières présente un risque pour la santé qui est, dans la majorité des cas, invisible au quotidien.</em>
Les poussières en élevage de porc : pourquoi il est important de s’en protéger

La prévention des poussières en agriculture est à la fois un sujet sanitaire, réglementaire et stratégique. Raymond Bykoukous…

<em class="placeholder">Sandrine et Jean Michel Langlais sont passés de six heures pour trier 250 porcs à presque rien avec les stations Selfi GFI.</em>
« Avec la station Selfi GFI d’Asserva, j’optimise mon temps de travail »
Sandrine et Jean Michel Langlais ont ouvert les portes de leur engraissement équipé des stations Selfi GFI à l’occasion des…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)