Aller au contenu principal

Le Sud-Ouest mise sur la qualité

© B. Griffoul

Au-delà de l’IGP Bayonne, d’autres démarches de qualité contribuent à la différenciation de la production du Sud-Ouest. Découverte des trois plus récentes : Noir de Bigorre, Kintoa, et Lacaune.

Le Sud-Ouest produit 1,3 million de porcs charcutiers (ancienne région Aquitaine et Occitanie). Entre 85 et 90 % de la production est identifiée sous signe officiel de qualité (IGP, label rouge, AOC, bio). L’IGP jambon de Bayonne est la plus connue et la plus importante. Mais, d’autres démarches, bien plus modestes en volumes valorisés, contribuent aussi à cette différenciation. Trois d’entre elles ont obtenu récemment leur signe officiel de qualité : Lacaune (IGP en 2015) (page 22), Noir de Bigorre (page 20) et porc basque Kintoa (page 18), ces deux dernières en AOC depuis 2016. La première permet enfin au bassin des salaisons de Lacaune (Tarn), de tradition ancienne, de sortir de l’anonymat du marché des produits secs. L’enjeu désormais pour les salaisonniers est de s’approprier l’IGP pour en tirer toute la valeur.

Dans les deux AOC, on est dans un registre de production complètement différent. Ces deux filières de niche se sont construites sur la sauvegarde de deux races de porcs ibériques (gascon et basque) assortis à une farouche volonté d’en tirer une véritable valeur économique pour tous ses acteurs en dehors des circuits conventionnels. Elles doivent désormais gérer leur développement sans emballement pour répondre à un marché insatiable pour ces produits hors norme (y compris en valorisant le gras pour le Noir de Bigorre).

« Les opérateurs du Sud-Ouest ont engagé une vraie stratégie de différenciation", affirme Thierry Rousseau, directeur de Midiporc, l’interprofession d’Occitanie. "Ils mettent en avant une identité, une origine, une qualité de l’élevage, une faible densité de production, une fabrication de l’aliment à la ferme, des animaux un peu plus lourds, une qualité de fabrication des produits… » Un positionnement qui leur permet de toucher pour certains de la clientèle haut de gamme, et de bien valoriser leurs produits.

Les opérateurs du Sud-Ouest ont engagé une vraie stratégie de différenciation

Les plus lus

<em class="placeholder">Frédéric Lecherf, le chef d’élevage (à droite), avec Inès Pavageau (apprentie MFR Les Herbiers) et Angélique Lecherf. « La bonne entente dans une équipe découle ...</em>
Maternité collective de Matessart en Vendée : près de 40 porcelets sevrés dès la première année

Le travail réalisé par l’équipe de salarié de la SAS Matessart avec les partenaires de la structure a permis d’atteindre des…

<em class="placeholder">Jérôme rondel (à gauche), avec Antonio Beaudet, Eau Sure &quot;Mes cuves d stockage permettent désormais un prélèvement régulier de l’eau, ce qui limite la baisse du ...</em>
« En Côtes d'Armor, mes deux cuves stockent un jour de consommation d’eau de mon élevage porc  »

L’installation de deux cuves de stockage d’eau d'une capacité totale de 15 mètres cubes a permis à Jérôme Rondel, éleveur en…

<em class="placeholder">Les Allemands valident l’immunocastration des porcs mâles</em>
Les Allemands valident l’immunocastration des porcs mâles

Une étude à grande échelle réalisée par des chercheurs de l’université de Munich démontre l’intérêt de l’immunocastration…

<em class="placeholder">L’abattoir de Montfort sur Meu de Cooperl Viande a investi en 2024 dans un dispositif d’étourdissement au CO2.</em>
Les grands abattoirs de porcs français consolident leur production

Après la crise de 2022-2023, les grands abattoirs du Grand Ouest stabilisent leur production et investissent de manière…

<em class="placeholder">Les représentants d&#039;Axiom et de Gènes Diffusion ont officialisé le lancement du verrat XXV, destiné au marché français.</em>
Émeraude, filiale d'Axiom et Gènes Diffusion, lance le verrat XXV

À l’occasion du Space, Axiom et Gènes Diffusion ont annoncé conjointement la mise sur le marché d’un nouveau verrat, issue d’…

<em class="placeholder">En forte concentration sur l&#039;épi de maïs, les mycotoxines ont des effets néfastes sur les animaux.</em>
Récolter tôt, récolter bien : les clés pour limiter les mycotoxines dans le maïs

L’année 2024 a été particulièrement pluvieuse en Bretagne, ce qui a eu pour conséquences d’augmenter les taux de mycotoxines…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)