Le bâtiment Isotek se décline en engraissement

À l’EARL la Bluterie à Quintenic dans les Côtes-d’Armor, Claudine et Alain Favrel ont choisi le concept Isotek + proposé par I-Tek Solutions pour leur nouvel engraissement de 528 places destiné à compléter les bâtiments existants. « Nous avons fait ce choix sans aucun a priori, en comparant son prix, ses qualités et ses défauts avec ceux d’un bâtiment identique en élévations béton et charpente fermettes », soulignait Alain Favrel, à l’occasion de la porte ouverte organisée par I-Tek le 7 juillet.

La conception générale des quatre salles est très classique : 12 cases, 11 porcs par case, alimentation soupe auge longue. concernant l’aménagement intérieur, I-Tek fait valoir ses particularités, avec notamment ses auges inox surélevées, et des cloisons de cases en polypropylène. La ventilation est bien sûr de conception Exatop, avec une prise d’air par salle dans un caisson en polyéthylène protégé par une grille située à l’extérieur du bâtiment, des entrées d’air régulées par des poteaux le long du couloir central de la salle et une extraction centralisée sous le couloir latéral d’accès aux salles.

Résistance au lavage prouvée

Les cloisons de séparation entre les salles sont en PVC 50 mm non isolées, facilement démontables si l’éleveur veut modifier la configuration de son bâtiment. Les murs extérieurs Isotek + sont constitués d’une mousse isolante PIR de 5 cm d’épaisseur, protégée par deux feuilles d’aluminium. La face donnant dans le bâtiment est recouverte d’un PCV très fin (110 microns) et très résistant. « Les tests réalisés avec une rotabuse à 200 bars, à une distance de 1 centimètre pendant 5 minutes, démontrent une résistance à l’abrasion nettement supérieure au béton », affirme Julien Norée, le directeur technique d’I-Tek Solution. Au contact des animaux, le PVC est cependant recouvert d’un panneau polypropylène pour améliorer sa résistance mécanique. « Ces matériaux permettent de gagner du temps de lavage par rapport au béton », fait observer Alain Favrel, qui souligne également leur plus faible inertie thermique, « une caractéristique qui rend le bâtiment plus facile à chauffer ».

La charpente métallique est recouverte d’un film de magnésium qui lui confère, selon Julien Norée, une résistance à la corrosion dix fois plus importante que la galvanisation. Malgré les poteaux visibles de l’extérieur, Alain Favrel souligne la bonne intégration paysagère de ce bâtiment, grâce notamment à la couleur beige des murs Isotek +.

Le coût du bâtiment, ramené à la place, est de 400 euros hors machine à soupe et fosses de stockage existantes, avec une profondeur utile de préfosse de 1,1 mètre, et 0,72 m² par place. « Devis à l’appui, le montant est identique à un bâtiment conventionnel constitué d’élévations béton, d’une charpente fermette et avec les mêmes équipements intérieurs. C’est ce qui a fait pencher la balance en faveur de l’Isotek », conclut Alain Favrel.