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L’application Pig Connect simplifie les enlèvements

Les départs d’animaux vont être simplifiés par l’utilisation de l’application Pig Connect qui va progressivement remplacer les bons d’enlèvement papier.

Simplifier l’enlèvement, c’est l’objectif de Pig Connect, l’application développée à l’initiative de BDPorc. Celle-ci a pour but la suppression des bons papiers, dont le remplissage et le traitement demandent du temps et sont source d’erreurs. L’idée de créer une application dédiée à l’enlèvement est née il y a cinq ans. Elle a tout d’abord fait l’objet d’une concertation entre les différents acteurs de la filière. Un groupe de développement a ensuite travaillé avec des éleveurs pour établir le cahier des charges, puis la phase de conception du logiciel a permis de faire aboutir le projet. « Concernant les informations collectées, il n’y a pas de changement de système », explique Nolwenn Coualan, animatrice chez BDPorc. « On a juste réinventé le support. » Outre le gain de temps, Pig Connect offre plus de souplesse. Le bon peut être préparé à l’avance – jusqu’à une semaine – et être corrigé, jusqu’au moment de l’enlèvement. L’abattoir peut, quant à lui, y accéder avant même l’arrivée des animaux dans ses murs. Le budget nécessaire (un peu moins de 450 000 €) ayant été pris en charge par la filière, l’application sera en accès libre pour ses utilisateurs.

Mise à jour continue

Pig Connect est connecté en permanence à la base de données BDPorc. Les informations sont donc régulièrement mises à jour. Seule limite : les zones hors réseau, encore fréquentes dans certaines régions rurales. Pour y pallier, les concepteurs ont rendu possible la saisie hors connexion. Il suffit ensuite d’activer le transfert quand on retrouve du réseau. « Aujourd’hui, la phase de test touche à sa fin et elle est très satisfaisante, conclut Nolwenn Coualan. L’application est d’ores et déjà téléchargeable, les éleveurs peuvent commencer à l’utiliser. »

Une phase de test concluante

Prévue pour être utilisée sur smartphone ou sur ordinateur, l’application est actuellement en test dans une trentaine d’élevages en France, parmi lesquels celui de Pascale Virig et Fabien Boitière, à Villaines-la-Juhel, en Mayenne. Sollicitée par BDPorc à l’occasion du Space 2017, Pascale se dit ravie de tester l’application. Comme elle avait déjà l’habitude d’utiliser son smartphone pour d’autres enregistrements, elle n’a rencontré aucune difficulté. Elle apprécie « sa simplicité, le gain de temps, la clarté du système ». Par exemple, les différents abattoirs partenaires de la ferme sont saisis une fois pour toutes, il n’y a plus qu’à cliquer sur la ligne de celui qui réceptionnera les porcs. Pour le moment, il faut encore imprimer un bon d’enlèvement après avoir fait la saisie. « Cela implique des allers-retours entre le bâtiment et l’imprimante. » Cette obligation devrait cependant disparaître dès le début de l’été, lorsque le transfert des données au chauffeur se fera par internet.

 

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