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Détente sur les prix des matières premières destinées à l'aliment des porcs

La baisse des cours du blé s’est accentuée en mai avec le renouvellement de l’accord sur le corridor grains qui permet d’exporter les céréales depuis les ports ukrainiens de la mer Noire.

Agriculteur moissonnant une parcelle de ble couchee par les dernieres pluie de juillet dans les plaines cerealieres de la Marne.Le rendement moyen est de 90 quintaux par ...
Les années 2023 et 2024 devraient offrir d’excellentes perspectives de récoltes de céréales dans le monde, selon Philippe Chalmin.
© J.-C. Gutner

La croissance économique mondiale plus faible que prévu pèse aussi sur les marchés. Plusieurs commandes chinoises de maïs états-uniens ont ainsi été annulées. Les cours du blé russe continuent aussi de reculer sur les marchés internationaux. Les années 2023 et 2024 devraient offrir « d’excellentes perspectives » de récoltes, selon Philippe Chalmin, professeur d’histoire économique à l’université Paris Dauphine, lors de la présentation, du 37e rapport du Cyclope, ouvrage annuel d’une soixantaine d’auteurs sur les marchés mondiaux de matières premières. Le Conseil international des céréales (CIC) a ainsi estimé la production mondiale de céréales à « un record absolu » de 2,3 milliards de tonnes en 2023-2024.

Au regard d’une production mondiale abondante et d’une faible réduction des stocks mondiaux, « les prix n’ont pas de raison de croître derechef », selon François Luguenot, analyste sur les marchés céréaliers. Pour rappel, les prix du blé meunier ont quasiment été « divisés par deux » en un an. À moins de 225 euros par tonne, on est aujourd’hui bien loin du prix record de 438 euros par tonne de mi-mai 2022. Reste qu’il existe « une crainte » concernant le retour du phénomène météorologique El Niño qui pourrait pénaliser les cultures dans l’hémisphère sud en fin d’année 2023, selon Philippe Chalmin. 

Même tendance à la baisse pour le tourteau de soja, dont le prix recule dans un marché bien approvisionné et à la demande réduite. La moisson record enregistrée au Brésil et la rapide avancée des semis de soja aux États-Unis pèsent particulièrement sur les prix de la fève et du tourteau. Le CIC a également revu à la hausse la production et les stocks mondiaux 2023-2024 de soja.

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