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Des porcelets de qualité, simplement et sans médicament

En Ille-et-Vilaine, l’élevage d’Arnaud et de ses quatre associés compte 315 truies en système naisseur-engraisseur. Il y concilie performances économiques, démédication et simplicité de la gestion de l’élevage au quotidien.

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Arnaud, éleveur en Ille-et-Vilaine. « Je suis en contact régulier avec un nutritionniste Sanders qui m’accompagne dans mes choix. »

Depuis huit ans, l’élevage d’Arnaud a réussi sa démédication. L’exploitation est en FAF intégrale, tout en conservant une simplicité de travail au quotidien chère à l’éleveur. « Nous voulions fabriquer notre aliment à la ferme, mais simplement ! Nous sommes autonomes à 70 %. » Pour y parvenir, Arnaud s’appuie sur le savoir-faire et les produits Sanders. Les aliments sont élaborés sur l’exploitation sur une base de maïs, de céréales à paille, de tourteau de soja et de complémentaires concentrés. Ces complémentaires sont appelés « noyaux » ; leurs taux d’incorporation varient entre 7 et 16 % en fonction des stades physiologiques. Seuls les aliments porcelets sont achetés complets.

Respecter les basiques de l’élevage

« Je fais de la FAF accompagnée. Je suis guidé dans mes choix en bénéficiant de la technicité Sanders. Cette solution nous permet de sécuriser l’alimentation. Quand j’appelle, les noyaux Sanders sont livrés rapidement », se félicite Arnaud. Outre cette alimentation de qualité, l’éleveur insiste également sur le respect de certains principes : « une tétine = une assiette. De plus, je veille à la distribution d’aliments frais. L’arrêt des antibiotiques a également été facilité grâce à la construction de nouveaux bâtiments pour le sevrage ». Arnaud se montre également vigilant quant à la qualité des matières premières collectées et à la qualité du stockage.

Bien nourrir la truie pour des porcelets de qualité

Les truies gestantes sont réparties en quatre groupes : les maigres, les grasses, les standards et les cochettes. Pour des questions de simplicité, l’allotement des truies se fait visuellement et toutes les truies reçoivent le même aliment, formulé par Sanders (base Proly Star). Seules les quantités varient selon les besoins.
« On a essayé beaucoup de choses sur la truie. Aujourd’hui, on a une conduite plus simple et qui nous satisfait. J’apporte un soin particulier au transit des animaux dès la maternité en continuant d’y distribuer de l’aliment gestante jusqu’aux mises bas. Celles-ci sont plus toniques, elles se font naturellement, les délivrances se passent bien et nous intervenons très peu ; un grand confort pour nous. La continuité des recettes en gestante-allaitante, et des sécurités comme le Fertilevure en truie, jouent sur la flore intestinale du porcelet. Ce sont des points forts qui nous ont aidés à travailler l’homogénéité et la qualité des porcelets tout en sevrant en moyenne 13,3 porcelets par truie et par bande. Ça nous tenait à cœur… »

La préparation au sevrage démarre dès la maternité

La démédication a également été facilitée par les soins apportés aux porcelets « Dès quatre jours après la mise bas, je distribue une poignée de Crémandine sur les tapis. Cet aliment intéresse les porcelets dès le début, notamment grâce aux biscuits inclus qui lui donnent beaucoup d’appétence. Il les habitue bien à venir manger. » À partir de 21 jours de vie, les porcelets reçoivent de l’aliment premier âge l’Appy 3DS distribué matin et soir en augettes. « Par le passé, nous avons eu trop tendance à fatiguer les mères. Il est important de les soulager lors d’un sevrage à 28 jours et de bien démarrer les porcelets en consommation d’aliment dès la maternité », explique Arnaud. Cet apprentissage a permis de réduire considérablement les soucis digestifs. En post-sevrage, les porcelets atteignent ainsi 8 kilos en moyenne au sevrage.

 

AVIS D’EXPERT Jacques Pasco, technico-commercial Sanders

La truie est le premier vecteur de contamination

« En dix ans, le nombre de porcelets sevrés a augmenté de 1,6 par portée. Pour chaque porcelet né supplémentaire, le poids moyen à la naissance a baissé de 30 grammes. Cette hyperprolificité s’ajoute à un contexte de démédication. Ces conditions augmentent les risques de maladies digestives ou respiratoires. On a donc besoin de protéger les porcelets. Ce travail débute avec l’alimentation des truies, car elles sont les premiers vecteurs de contamination des porcelets via leurs déjections. Le Fertilevure oriente le microbiote et permet de baisser la flore pathogène de la mère. Il est aussi inclus dans les aliments porcelets de la gamme DS de Sanders. Nos formulations contiennent des cocktails d’acides organiques et de la lignocellulose. Objectif : maîtriser la flore pathogène et muscler le tube digestif du porcelet. »

© VM

 

 

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