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Yannick Le Foll a bénéficié du contrat nouvel investisseur Triskalia

Installé en 2011 à Ploeral (Côtes-d'Armor), Yannick Le Foll a souscrit avec son groupement Triskalia un contrat « NI », qui s’est achevé fin 2015. Avec un solde positif pour l’éleveur de près de 34 000 € sur les cinq années.

attention, photo facutative ! La régularisation est calculée chaque début janvier en fonction du différentiel entre le prix du contrat et celui au MPB de l'année écoulée.

Après des années de salariat en élevage porcin, Yannick Le Foll décide de s’installer en 2011 sur un site existant de 120 truies avec une partie de l’engraissement. Agé alors de 42 ans, pas de prêt JA, la proposition de Triskalia de souscrire à un contrat « Nouvel Investisseur (NI )» lui offre plusieurs avantages que décrit Philippe Vannier, responsable installation transaction Triskalia. « Ce contrat permet d’assurer un prix de vente des porcs charcutiers pendant cinq ans. C’est une sécurité et, de plus, cela rassure les partenaires, banquiers, etc. ».

Chaque année donc, depuis 2011 et jusqu’à fin décembre 2015, l’éleveur a bénéficié d’un prix de contrat calculé selon des critères simples : le coût alimentaire (fonction de l’indice de consommation moyen en Bretagne et du prix moyen des aliments les plus utilisés par les adhérents Triskalia), et les charges de structure (annuités, main-d’œuvre, charges…) ici évaluées à 56 c/kg. Lorsque le cours au MPB est inférieur à ce prix calculé annuellement, chaque lot fait l’objet d’un calcul de solde que le groupement Triskalia verse à l’éleveur, avec une régulation faite chaque 15 janvier.

Au final, pour Yannick Le Foll, sur les cinq années de durée du contrat, trois années  (2012, 2013 et 2014) ont vu le cours moyen au MPB supérieur ou égal au prix contrat. L’éleveur n’a donc rien perçu (mais rien donné non plus). En revanche, pour les années 2011 et 2015, avec un cours au MPB inférieur au prix contrat, celui-ci a permis à l’éleveur de percevoir respectivement 10 131 € et 23 677 €, soit un total de 33 808 € (voir tableau et graphique).

La somme n’est pas astronomique. Mais elle a permis à l’éleveur de rester serein dans cette période « sans vraiment de bonne année », et mener à bien son activité en la développant. Engagé dans la production de porc label rouge Opale, il a pu bénéficier des plus-values liées au signe de qualité. Et reprendre un élevage distant de moins d’un kilomètre pour y aménager les places d’engraissement nécessaires pour abandonner le façonnage et respecter l’âge minimum à l’abattage de 182 jours imposé par le cahier des charges. L’élevage est aussi dans le même temps passé de 120 à 160 truies.

Aujourd’hui, l’élevage est sur un très bon rythme de croisière, avec des performances techniques au rendez-vous : 2,82 d’IC global, plus de 30 porcs par truie et par an, un « bonus » d’environ 5 €/porc lié au label rouge. Et la perspective pour Yannick de pouvoir embaucher son fils sur l’exploitation.

 

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