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Une formation bien-être portée par les vétérinaires

Delphine Pottier, Patrick Bourguignon et Philippe Le Coz. « L’objectif de cette formation est de mieux s’approprier le bien-être et d’en parler de façon positive. »
© A. Puybasset

La SNGTV (1) et l’AVPO (2) ont développé un module de formation d’une journée sur le bien-être animal en production porcine. La démarche et les outils de formation seront présentés lors d’une réunion à l’automne auprès d’une trentaine de vétérinaires. L’objectif étant que ces "référents bien-être" forment les éleveurs et les techniciens avec qui ils travaillent au quotidien. « Notre ambition est que tous les vétérinaires soient porteurs d’une même parole concernant le bien-être animal et de toucher 100 % des éleveurs d’ici trois ans », expliquent les vétérinaires Delphine Pottier, membre de la SNGTV, Patrick Bourguignon, membre des commissions porcine et bien-être et Philippe Le Coz, président de la commission porcine du SNGTV-AVPO. « Garant de la santé animale, le vétérinaire est, avec l’éleveur, le plus légitime pour parler du bien-être. Il a un rôle de vulgarisation scientifique. Notre but est de sortir de la polémique et de porter un discours positif autour du bien-être. En s’appuyant sur diverses publications scientifiques, il s’agira de montrer que le bien-être ne doit pas être uniquement vu sous l’angle de la contrainte et de la sanction mais qu’il peut être une opportunité d’améliorer les performances technico-économiques, car il répond souvent à un besoin naturel. » Les vétérinaires se baseront sur des exemples concrets : quel intérêt d’une continuité du système d’abreuvement en maternité et en post-sevrage ?, etc. Articulé autour des cinq besoins fondamentaux qui définissent le bien-être (absence de faim, de soif, de froid…), le module de formation s’appuiera sur divers supports : kits pédagogiques avec quizz, photos, vidéos. « On utilise les mêmes « armes » que les détracteurs des filières d’élevage. L’idée est de montrer ce qui est bien fait, ce qui peut être amélioré et de faire contrepoids aux images chocs qui ne reflètent pas la réalité. L’objectif final est de recréer du lien avec le consommateur en encourageant les éleveurs à davantage communiquer sur leur prise en compte du bien-être", souligne Delphine Pottier.

(1) Société nationale des groupements techniques vétérinaires(2) Association des vétérinaires exerçant en productions organisées

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