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Un gradient de solutions pour le bien-être en élevage

L’Ifip a recensé les différentes formes que revêt le bien-être animal. Il a également évalué les conséquences sanitaires.

L’Ifip a décrit précisément le panel de solutions pouvant être déployées en élevage pour agir sur le bien-être animal. Quatre items sont envisagés : l’espace disponible et l’enrichissement du milieu, la « naturalité » au travers de l’accès à l’extérieur et à la lumière, la contention des animaux, notamment en maternité et en verraterie, et enfin les pratiques douloureuses pour l’animal. Si l’on peut attendre des bénéfices en termes de bien-être pour les animaux, il reste néanmoins nécessaire de s’en assurer, en particulier pour les nouveaux bâtiments bien-être. La plupart des solutions envisagées ont des impacts sur le travail, le coût du bâtiment et les performances techniques. L’Ifip les a estimés. Mais difficile de donner des chiffres exacts, tant les moyens mis en œuvre sont variés et les références encore insuffisantes. L’Ifip démontre aussi que la diversification des modes de conduite a des impacts très variables sur la santé des porcs. Un élevage sur litière améliore le confort pour les aplombs. Mais il augmente le risque de mycotoxines et de transmission d’agents pathogènes par le contact accru avec les déjections, les rongeurs, les sangliers et les véhicules d’exploitation (paillage/fumier). La biosécurité d’un élevage avec un accès vers l’extérieur est plus difficile à maîtriser, à cause des contaminations possibles par voie aérienne ou par la faune sauvage. Par contre, la dilution de l’air peut réduire l’inhalation de gaz irritant et la pression d’infection. La limitation des actes intrusifs sur les animaux (caudectomie, castration, meulage des dents) limite les portes d’entrées pour les germes responsables de maladies (arthrites). Mais le remède peut être pire que le mal, avec un risque accru de caudophagie sur des queues entières.

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